La bien-pensance a été prise de panique. Plus que jamais, la presse mainstream intensifie sa propagande de crainte que la victoire de Trump inspire les opinions publiques européennes. 

L’organe de prédilection des commissaires politiques de cette mouvance néfaste, LE MONDE, n’est pas en reste, évidemment, au point d’englober l’Afrique en ses descriptions cauchemardesques. À croire ce vecteur de la doxa du système, « Le retour de Donald Trump donne des sueurs froides aux exportateurs africains ». Tremblez tous puisque l’on vous prédit l’enfer. Les gesticulations des bonnes âmes prêtent à sourire, souvent même à s’esclaffer. Merci, Donald ! Mon Dieu, que ce spectacle est amusant !

Oui, le sujet des droits de douane sera à traiter, mais il ne constitue pas l’alpha et l’oméga de la vie des Africains ni d’ailleurs de celle des Européens que ces agents de propagande tentent d’inquiéter. Fondamentalement, c’est le formatage mondialiste politiquement correct qui insupporte les populations. Et au Congo aussi, la pensée unique donne la nausée. Les petits hommes gris des institutions internationales, secondés par les ONG (souvent stipendiées par leurs  gouvernements), tentent d’y imposer leurs divagations. Par exemple, des cours de masculinité positive ont été dispensés aux policiers congolais. Bref, Trump, annonce la destruction systématique du deep state et son action va inverser le courant woke. Excellente nouvelle pour les esprits libres, y compris au pays. 

Cet article est réservé aux abonnés

Lisez votre journal numérique et accédez à tous nos articles réservés aux abonnés.

A PARTIR DE 6€/MOIS

Sans engagement.

Abonnez-vous

Déjà abonné ? Connectez-vous

À propos de droits de douane, il revient à Kinshasa d’organiser le FORUM AGOA 2025 (African Growth and Opportunity Act). Le Président Félix Tshisékédi s’est félicité du retour de Donald Trump avec qui les relations étaient plutôt bonnes durant son précédent mandat. Les priorités congolaises, n’en déplaise aux militants du politiquement correct mondialiste, sont d’un tout autre ordre : la paix à l’Est, le développement du corridor de Lobito et une plus forte intégration au sein du programme AGOA ; c’est-à-dire, l’accès au marché américain. Le délire woke, rien à f… America first rétablit un comportement sain : à chacun d’assumer ce qu’il veut. Une dynamique stimulante.

AGOA et la RDC, ce n’est pas neuf. Ce qui l’est, c’est la reprise de l’activité. Après en avoir été exclu dix ans durant, le pays a pu le réintégrer en 2020. Et le voici déjà organisateur de son forum annuel. La participation au programme AGOA a été érigée en priorité gouvernementale ; ce qui se traduit par un objectif affiché de réduction des obstacles liés aux coûts et aux infrastructures de transport pour favoriser les exportations.

Quant au corridor de Lobito, celui qui relie le port éponyme en Angola aux zones minières congolaises, c’est un autre vecteur de développement économique. Ce réseau ferroviaire est, depuis 2023, l’objet d’un accord conclu par le voisin angolais avec le Congo et la Zambie. L’objectif est de désenclaver le secteur minier de sorte qu’il devienne un axe stratégique du commerce africain. L’Union européenne n’est pas en reste, ayant organisé le FORUM GLOBAL GATEWAY de 2023 à Bruxelles où un protocole d’accord a été signé en ce sens, impliquant, entre autres, les États-Unis et la BAD (Banque Africaine de Développement). 

De façon générale, l’Afrique ne se situe pas dans l’axe des préoccupations de Donald Trump, mais le Congo, en particulier, détient quantité de minerais critiques ; c’est-à-dire stratégiques. Et la vie des affaires, Trump la connaît. Voyons voir…