Quelles seraient les conséquences, en Europe, d’une probable victoire du candidat Républicain ?
1. Fin du tabassage d’entreprises US par l’UE
L’UE a pris l’habitude de tabasser d’amendes exorbitantes des entreprises américaines, sous des prétextes divers : concurrence, soi-disant incitation à la haine, régime fiscal « trop » privilégié en Irlande (sic), etc. Ainsi Apple s’est-elle vue infliger récemment deux amendes pour la bagatelle de 18 milliards US$ — milliards, pas millions. Ces pénalités sont calculées sur le revenu mondial, et non seulement européen, des entreprises en question, ce qui témoigne de l’hybris de la bureaucratie UE. Mieux : dans le cas de X, précédemment Twitter, l’UE a annoncé son intention de calculer son amende non seulement sur le revenu mondial de X, mais sur le revenu mondial de l’ensemble des compagnies de Elon Musk. Ce qui, du point de vue de cette rule of law dont se gargarise la gauche européenne — alors qu’elle n’en comprend pas le concept — est une aberration absolue. Ces amendes ne relèvent en rien du règne du droit, mais du délire arbitraire d’une machinerie bureaucratique non démocratique ivre d’elle-même. Une nouvelle administration Républicaine y mettra le holà.
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2. OTAN, suspends ton vol !
Mais, me direz-vous, les Européens ne font-ils pas ce qu’ils veulent ? Ne sont-ils pas libres de taxer et imposer les entreprises actives sur leur sol, fussent-elles américaines, comme bon leur semble ? Non. Parce que la défense de l’Europe est assurée par l’OTAN et qu’à de rares exceptions près — dont la France — les Européens ne respectent pas leurs engagements financiers à l’égards de l’OTAN. De fait, ce sont les contribuables américains qui financent la défense de l’Europe. Non seulement une nouvelle administration Républicaine ne laissera plus saigner les grandes entreprises US par ces Européens passagers clandestins de l’OTAN, encore exigera-t-elle d’eux qu’ils respectent leurs engagements militaires. Ce qui obligera les Européens à augmenter massivement leurs dépenses militaires, donc à réduire tout aussi substantiellement leurs lubies vertes suicidaires, et leurs dépenses sociales. Car un pays tel la Belgique, parmi les pires tricheurs de l’OTAN, est déjà dans une situation budgétaire désespérée ; un tel pays ne pourra augmenter ses investissements militaires qu’en réduisant massivement ses dépenses stériles.
3. Satellitisation de l’Europe
D’un point de vue militaire mais surtout économique et financier, l’Europe est aujourd’hui un satellite américain. Depuis 2000, la tendance s’accentuant depuis 2008, l’économie européenne a cessé d’innover de façon significative, n’engendre aucun géant digital et dépend cruellement de ses exportations vers le marché américain. C’est qu’à force de céder aux lubies de décroissance des fanatiques verts eh bien boum on y est : l’Europe stagne, donc régresse. L’Américain s’enrichit quand l’Européen survit. L’Allemagne semblant décidée à assister à l’auto-destruction de son industrie, prenant soin d’entraîner à sa suite l’ensemble de l’UE, c’est peu de dire que le rôle ancillaire de l’Europe en Occident ne va pas s’améliorer. Cet état de satellite américain, la deuxième administration Trump ne le créera pas. Elle se contentera d’en tirer les conséquences qui s’imposent, à tous les niveaux. Car, quand on est faible, on suit. Pour survivre.