Kamala Harris est une coquille vide, prétentieuse, arriviste, qui se pique d’un anglais littéraire dont elle n’a ni la compétence linguistique, ni les moyens intellectuels.
« Karmala » est un ‘costume sans substance’ et pire : elle le sait. Ses interviews se rangent en deux catégories : les vrais journalistes, qui la mettent en difficulté dès la première interrogation ce qui oblige leur média (cas vécu : CBS) à remplacer ses réponses par d’autres réponses pour lui donner l’air moins stupide. Deuxième catégorie d’interviews : la presse amie, qui se pâme dès que l’accorte Karmala entre sur le plateau, mais qui lui rend moins encore service car même dans ce contexte hagiographique, Karmala finit par trébucher, par exemple en échouant à se distinguer sur aucun sujet de Biden. Sa réponse-type, dès qu’elle est mise en difficulté, c’est-à-dire dès qu’on lui pose des questions, est : ‘Je viens d’une famille de la classe moyenne’, ce qui n’a rien à voir avec ce qu’on lui demande — son programme — et qui est également faux, vu que son père marxiste enseignait à Stanford et que la petite Karmala était presqu’aussi privilégiée que le petit Donald à NY.
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Karmala n’a pas été choisie par les électeurs Démocrates lors de la primaire. C’est Biden qu’ils ont choisi et ce n’est qu’à la faveur d’un ‘coup’ par l’appareil Démocrate que Karmala est devenue candidate. En cas de primaire contre les autres Démocrates, il est probable que Karmala aurait fini dernière — comme lors de sa pathétique prestation lors de la primaire Démocrate de 2020.
Les Américains n’aiment pas Karmala. Ils la sentent fausse, contrainte, peu sûre d’elle, sans idées propres. Hillary Clinton, en pire. Karmala est aussi le premier être humain qui parle entièrement du nez, de cette voix horriblement nasillarde et caquetante si caractéristique. Ce qui n’empêchera pas des dizaines de millions d’Américains de voter Karmala, parce qu’ils voteront Démocrate ‘no matter what’ et/ou parce que le candidat Républicain leur inspire une sainte répulsion.
Mais comme on le sait maintenant même en Europe, l’élection se joue dans les ‘swing states’, ces quelques États partagés entre les Rouges et les Bleus, souvent à quelques dizaines de milliers de voix. Les Démocrates et les indépendants dégoûtés ou peu convaincus par Karmala ne voteront pas Trump : ils n’iront tout simplement pas voter. Ce qui suffira à donner la victoire au Républicain.
Autre facteur : les Républicains jouent à présent à fond le jeu du vote par correspondance. Ils se sont fait cueillir comme des bleus en 2020 quand les Démocrates ont massifié le vote par correspondance ; maintenant ils en jouent le jeu avec ferveur et application.
Prends ton envol, cygne noir !
Dans le monde accéléré qui est le nôtre — mundus senescit, disait Saint-Augustin, qui voyait agoniser l’empire romain d’Occident — il est très possible qu’une nouvelle déflagration se produise, au Proche ou Moyen-Orient, en Ukraine ou en Russie, à Taïwan ou ailleurs, ce qui renforcera le tropisme trumpéen, car Trump malgré tout rassure, les Américains ; même quand ils l’exècrent, ils lui prêtent une certaine compétence, du doigté, des skills comme on dit, dès lors qu’il s’agit de négocier avec des fadas dans le style des Iraniens, ou des fortes têtes dans le style Poutine et Xi Jingping.
Le meurtre de Trump
Le principal obstacle sur la route du Républicain vers la Maison-Blanche est un AR15. En trois mois, le Républicain était victime de deux tentatives de meurtres à l’arme de guerre. Plusieurs facteurs laissent à penser que cette séquence morbide n’est pas terminée : d’abord, Trump n’est pas une lopette. Il refuse de se terrer ; continue à donner des meetings aux quatre coins des USA, joue au golf en plein air, se déplace constamment. Ensuite, la panique de l’appareil d’État Démocrate ne pourra que s’exaspérer à mesure que leur empty-suit coâssant ira répétant qu’elle est née dans une communauté qui aimait tondre la pelouse — ce dont se moquent éperdument ces Américains qui payent 500US$ pour une consultation médicale. Enfin, c’est triste à dire, mais le meurtre est partie intégrante de la culture politique américaine.
Karmala est vide comme un godet en fin de soirée. Une nouvelle déflagration sur la scène internationale d’ici au 5 novembre (jour de l’élection) ne ferait que renforcer le tropisme trumpéen de la séquence électorale. L’Europe doit se préparer à une nouvelle présidence du New-Yorkais coriace.