L’obtention du permis de conduire en Belgique est un processus de plus en plus complexe et rigoureux.
L’examen théorique est le premier écueil pour les candidats à ce précieux Sésame. Depuis quelques années, ce questionnaire a vu ses exigences augmenter, notamment avec une multiplication de questions ubuesques relatives à des situations de circulation hallucinantes et à des notions de sécurité routière toujours renforcées pour décourager l’automobiliste.
De plus, la Belgique fédéralisée a un réseau routier des plus aléatoires, marqué par des spécificités locales comme les «zones 30», les pistes cyclables obligatoires, les règles de priorité à certains carrefours ou encore des mises à jour alambiquées de la sécurité routière, comme l’introduction de nouvelles signalétiques absurdes.
Tout cela sans compter les délais d’inscription, le coût devenu prohibitif et la volonté manifeste de recaler le plus de monde possible… tous à la caisse pour rouler en voiture !
Pour éviter les frais d’une auto-école et préparer ensuite à l’examen pratique, la filière libre demeurait pourtant une manière adaptée pour les jeunes de préparer à moindre frais leur examen avec leurs parents.
Eh bien désormais, une formation payante sera obligatoire pour les parents qui souhaitent enseigner l’art de conduire à leurs enfants. Vous devrez donc suivre dorénavant une formation aux risques routiers qui s’appelle le « rendez-vous pédagogique » (késako ?).
Encore et toujours l’art de couper les cheveux en quatre pour emmerder le monde… Vous avez dit filière libre ?