Le PS en folie, c’est nooooooootre projet !

Alors que la traditionnelle petite fusillade du samedi matin prend des allures de running gag dans la capitale, le citoyen bruxellois, un peu étonné, mais surtout de plus en plus inquiet, constate que les réactions officielles sont bien en deçà de la célérité d’une balle de Kalachnikov.
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Alors que la traditionnelle petite fusillade du samedi matin prend des allures de running gag dans la capitale, le citoyen bruxellois, un peu étonné, mais surtout de plus en plus inquiet, constate que les réactions officielles sont bien en deçà de la célérité d’une balle de Kalachnikov.

Dans un télescopage taquin dont seule la justice belge a le secret, le Tribunal de première instance de Bruxelles vient de condamner, dans l’ordre, l’Etat belge, la zone de police Bruxelles-Ixelles et… coucou, le bourgmestre Philippe Close « dans le cadre du procès en responsabilité civile pour les violences policières commises il y a 4 ans à l’issue d’une manifestation au Mont des Arts. » Et le procès pénal suit.

Rien de très neuf pour le légaliste Close qui, on s’en souvient, n’avait pas non plus hésité à donner de « sa » garde municipale pour bousculer «un peu» les mouvements anti-covid du Bois de la Cambre. On peut se prétendre socialiste, même si on vient de Namur, et tout de même aimer l’uniforme. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.

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Les autruches du PS

Pendant que les autorités se font condamner, les cow-boys d’Anderlecht et d’ailleurs huilent leurs armes de guerre et poursuivent leurs tirs aux pigeons, avec des résultats façon Marseille… qui, rappelons-le, n’est pas la ville monde capitale de l’Europe. Ta mère !

Mais rassurons-nous, les grands édiles savent trouver les mots pour apaiser les esprits. On vous en cite quelques-uns et, s’il n’y avait pas tant de victimes, ce serait une nouvelle fois du plus haut cocasse :

Il y eut d’abord les tentatives de scission des dossiers : certains voulurent nous vendre qu’il n’était pas démontré que chaque nouvelle fusillade était liée à la précédente. Une espèce d’épidémie de déséquilibrés autonomes en quelque sorte.

Rapidement cependant, devant l’augmentation de la fréquence des
« événements », le discours politique, souvent développé par les encartés du PS, se concentra sur la rapidité de la réaction policière. Un édile osa même déclarer, voici quelques semaines, que les forces de l’ordre étaient apparues moins de 2 minutes… après la fusillade. Il y eut même un Candide local pour expliquer que cela prouvait bien que le dispositif était au point. Les Carabiniers d’Offenbach aussi !

Chérine Layachi, le véritable futur de Bruxelles

Si face à la violence, le politique est totalement désarmé, sans vilain jeu de mots, niveau quotidien, il ne sert pas à grand-chose non plus !

Le 17 mars dernier, longue et poignante interpellation de Madame Chérine Layachi, et bilingue s’il-vous-plaît, interrompue idiotement par le président Courtois, le fantôme politique du MR.

Il est vrai que 30 minutes de plaintes multiples et hélas réelles, alors que les bons bourgeois du Collège de la ville de Bruxelles n’accordent généralement que 5 minutes pour écouter les gueux, forcément à un moment ça lasse. Du coup, la violence que le collège ne parvient pas à gérer en ville, il l’impose aux citoyens honnêtes qui se demandent dans quelle pièce ils jouent, cette fois au quartier Stalingrad (le bien nommé). 

Comme Gabin, Close sait qu’il ne sait rien

Madame Layachi parle de gadoue, de morts, d’accès des moins-valides, de problèmes de bruits, de destruction économique, de santé, de chantiers qui démarrent à 3 heures du matin et on lui répond
« concertation », « étude programmatique », « liseré de commerces », « études », « processus participatif », « diagnostic », « recrutement de panel », …

Madame Layachi accuse le coup : «On n’a pas entendu mes questions». Et je vois que l’étude programmatique démarre en juin 2026 et donc, pas de démolition d’ici là ? Or je suis déjà venue en 2024 et vous me dites que cela commence maintenant ?

Close n’en mène pas large malgré sa carrure : « Est-ce que le Palais sera détruit ? Je n’en sais rien. Il y a toute une série d’étapes dont je ne peux pas vous assurer le déroulé. Mais le processus commence maintenant, sachant, c’est vrai, que ce n’est pas avant 2028 ou 2029 que l’on pourra envisager la reconstruction du Palais du Midi. » C’est en effet une excellente information que de connaître la date du chantier de reconstruction alors que personne ne sait encore si ce bâtiment va être détruit… Et surtout quand !

Surtout sans gouvernement !

Car, on a tendance à l’oublier, les petits jeux de Laaouej and Co, qui bloquent tout gouvernement depuis 8 mois, interdisent également toute décision dans ces gros chantiers. Pendant que le Parti socialiste s’enrhume, les quartiers toussent et tout le monde s’interroge : vers quels nouveaux précipices se dirige cette région de ruines. «Nous n’avons pas la même vision de la ville » : le jour où il a prononcé cette phrase, le bourgmestre Philippe aurait mieux fait de se mordre la langue.

Foster Laffont

La Une

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