« Justice pour Nahel » ? Mais quelle justice ?

Quel dilemme pour la police?
Nahel avait 17 ans. Il n’avait donc pas le permis de conduire. Enfant des cités et d’une mère célibataire, déscolarisé et déjà connu de la justice, il conduisait pourtant une Mercedes de plus de 50.000€ immatriculée en Pologne... On peut déjà se demander d’où lui venait cette voiture. Le 27 juin à 7h55, il roule à fond sur la voie réservée aux bus quand deux motards de sécurité routière essaient de l’intercepter puis le prennent en chasse. En vain. Nahel refuse obstinément d’obtempérer. La course poursuite dure 20 minutes, les infractions mettant en danger l’ensemble des piétons, cyclistes et autres véhicules croisant sa route se multiplient. Enfin stoppé par la circulation, Nahel est sommé par les 2 agents d’éteindre son moteur pour ne plus mettre personne en danger. Il refuse. L’un des deux le met en joue. Nahel redémarre alors brusquement. Le policier panique, le coup part.
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