Bruxellae delenda est : Bart, au secours !

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Beaucoup critiquent Close le Namurois, la tête de pont des bourgmestres des 19 communes de la région bruxelloise, en charge de la commune homonyme de Bruxelles-ville : pourtant, entre 2 avis Facebook sur les meilleurs vinyles des années ’80, l’homme n’a plus rien d’autre à faire que de ravager un peu plus les finances  de sa commune partout où il pose le regard : une sorte de Gengis-Khan budgétaire façon Médusa.

Sans gouvernement, la région ne vaut, quant à elle, guère mieux que la somme de ses communes alors que les bulletins des défaites écolo-progressistes tombent chaque jour comme un matin d’avril 45 à Berlin.

Sans-abris : + 25 % en 2 ans

C’est la voix du progressisme, aka la RTBF (16/4) qui l’annonce sans fard :
« Aujourd’hui, dans la capitale, 9777 personnes n’ont pas de toit ou sont mal logées (c’est-à-dire vivant dans des abris, des squats ou chez des connaissances). C’est 25% de plus depuis 2022. Et parmi elles, 1000 personnes vivent dans la rue. Où ça ? Souvent dans le centre-ville de Bruxelles (près du Pentagone), mais pas seulement… » Et on nous disait que toute cette pauvreté dans le « plus beau piétonnier du monde »
n’était qu’un ressenti bourgeois… Que nenni, renchérit Adèle Pierre, responsable de ce dénombrement chez Brus’help, « le phénomène n’épargne aucune commune et il a même tendance à se diffuser partout. »

Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB): encore un trou de 350 millions

Et une décision en coulisse qui n’est pas anodine : Bart De Wever souhaite que la FWB n’utilise plus son identité FWB adoptée en 2011 et revienne à la dénomination « Communauté française », histoire de ne pas mélanger les serviettes de Bruxelles, capitale de la Flandre et les torchons d’une dette de 12,5 milliards avec un déficit structurel de 1,25 milliard annuel… On comprend Bart, la dette FWB, c’est 25 % de toute la dette flamande (48 milliards, projection 2025). Tout de même.

Dette régionale multipliée par 2 en 7 ans

Niveau de dette presque identique pour la région bruxelloise, avec 14,5 milliards en 2024, qui devrait passer à plus de 22 milliards d’ici 2029 :
la seule croissance qui marche à Bruxelles, c’est bien celle-là, et elle est  évaluée à 8,83 % par an (projection du Centre de Recherche en Economie régionale et Politique économique (CERPE) de l’UNamur).
Le ratio dette/recettes atteindra alors 322% (74 % en Flandre et… 257 %
en Wallonie). La majeure partie du déficit qui alimente cette dette trouve sa source… dans les politiques de mobilité de la région. Même si c’est le métro Nord qui consomme le plus, vous pensiez vraiment que ces horribles blocs de béton et ces pistes cyclables idiotes ne coûtaient rien ?

Faillites en hausse depuis 5 ans

C’est Le Soir du 18 avril qui lâche la « bombe » : « (…), le nombre de faillites en région bruxelloise est tendanciellement à la hausse depuis cinq ans. Une période marquée par la crise sanitaire, énergétique puis inflationniste qui peut expliquer cette lente détérioration, ainsi que d’autres facteurs plus structurels. » Oui, mais lesquels ? Le Soir reste bien pudique sur ces « autres facteurs » mais nous pourrions pointer le prix des parkings publics, les scan-cars, le tout-répressif contre la bagnole, le «ressenti» de l’insécurité et de la propreté… Bref, un feeling un peu diffus qui pousserait les clients, pas tous complètement fous, à profiter de l’accueil de Waterloo au Sud ou de la Flandre au Nord plutôt que de risquer un PV ou un vol à la tire en allant voir la Grand-Place.

Violence, propreté, mobilité : the usual suspects

Nous nous en faisions l’écho voici 15 jours, mais Bruxelles se situe aussi à la place peu enviée d’une ville de violence armée, à mi-chemin entre Naples et Marseille. Moteur de cet enfer : la drogue, traitée par une curieuse communauté de destins de la même manière dans le Paris d’Hidalgo. Et avec le même succès*

Autre échec patent, la crasse perpétuelle inhérente aux politiques de ramassage erratiques vient parfaire le tableau. La multiplication des tris et des sacs multicolores associée à des zones de travaux provisoires devenues définitives entraîne toute la ville dans une image permanente de poubelles en attente. Plus un jour sans sac poubelle, voici le véritable slogan de cette région. Les boucles et les interdictions de la religion anti-bagnole viennent ajouter une couche de sucre glace à ces riantes perspectives. La « ville à 5 minutes » est un ghetto 2.0, sale et anxiogène.

On le voit, comme le répète Philippe Close à l’envi, ce « projet de ville » n’est pas le nôtre. Effectivement, la vision progressiste n’apporte ni solution ni apaisement. Margaret Thatcher avait d’ailleurs coutume de le rappeler**: « Il n’existe pas de socialisme sans danger. Si c’est sans danger ce n’est pas du socialisme. Et si c’est du socialisme ce n’est pas sans danger. Le chemin du socialisme nous entraîne vers le bas, vers moins de liberté, moins de prospérité, nous abaisse vers plus de confusion, plus d’échecs. Si nous le suivons à destination, nous mènerons ce pays à la ruine. »

Foster Laffont

* «Salle de shoot» à Paris : des riverains partagés avant la fin de l’expérimentation, BFM TV, 18/01/25

**Margaret Thatcher on Socialism: 20 of Her Best Quotes

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