La villa du footballeur argentin Lionel Messi a été saccagée par des militants écolo-gauchistes à coup de jets de peinture. Sur X/ex Twitter, « Futuro Vegetal » revendique ce geste et pointe la
« responsabilité des riches dans la crise climatique ». Comment se définissent-ils ?
« Un mouvement de désobéissance civile non violent qui promeut la souveraineté alimentaire ». Non violent, vraiment ? La dégradation d’une propriété privée est un délit !
Quant à la prétendue sauvegarde de la planète, elle est alimentée de narratifs enfumeurs : « à cause du capitalisme, nous sommes confrontés à des pertes de récoltes massives et à la famine ». Or, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, grâce au libre-échange, la faim mondiale n’a pas augmenté depuis 2022. En outre, 70% des personnes souffrant de la faim vivent dans des zones de conflit. Rien à voir avec le climat. Revenir à une souveraineté alimentaire constituerait donc une terrible régression pour la planète ! Le plus hallucinant c’est que l’activisme écologique se décomplexe avec la complaisance du politique. Souvenons-nous. En janvier de cette année, dans « Le Tournant », sur la RTBF (cela vous étonne ?), Jean-Marc Nollet encourageait les actions coup de poing pour « faire bouger les lignes ». Lesquelles ?
Face à l’essoufflement des marches pour le climat, la radicalité d’Ecolo n’est qu’un aveu d’échec. Alors, point de limites quand l’ignorance est infinie : rentrons illégalement sur des sites industriels, crevons les pneus des SUV, entartons La Joconde. Allez, cassons la baraque et surtout, au mépris de la loi !
Vilaine Cocotte