Nous avons reçu cette demande ainsi qu’un texte interminable d’un lecteur qui réclame un droit de réponse tout en restant anonyme… c’est culotté ! Cependant, dans un souci de transparence et de pluralité, nous avons décidé de vous en soumettre quelques extraits :

« Permettez-moi par la présente d’exercer mon droit de réponse, que je vous invite instamment à publier comme il se doit, à un article paru en mai dans votre journal Le Pan, « C’est officiel : Avocats.be devient la nouvelle succursale du barreau de Bruxelles !». Ceci afin de nuancer le propos exclusivement à charge de Monsieur Jean Bornet, l’auteur de cet article. » …

« Le problème des dérives autoritaires évoquées dans son article entre le véritable patron des avocats francophones qu’est le Bâtonnier de Bruxelles et le président de l’ordre n’est pas nouveau. Déjà lors de la non-élection de Pierre Sculier, notre président sortant, le Bâtonnier de Bruxelles de l’époque avait désigné d’autorité ce dernier au détriment de son malheureux concurrent. Tout s’était joué le week-end précédant l’AG de l’élection. Convaincant le malheureux candidat évincé que les bâtonniers avaient déjà choisi à l’unanimité son concurrent et qu’il était préférable pour lui de faire un « petit pas de côté » plutôt que de connaître le déshonneur de cette unanimité, il avait simultanément annoncé aux bâtonniers le désistement de ce même candidat pour raisons personnelles. Juste retour des choses, c’est celui-là même qui avait organisé cette machiavélique non-élection qui, devenu candidat cette année, s’est vu contraint de faire, lui aussi, son « petit pas de côté » …

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« La restructuration évoquée dans ce plaidoyer commence par un constat. Bien avant d’être nommé Bâtonnier de Bruxelles notre homme a été mandaté par l’OBFG pour réaliser un audit de son personnel… Devenu ensuite Bâtonnier, il poursuit sa restructuration en entamant un grand nettoyage de l’OBFG, et surtout, de ses compte » …

« Ensuite de quoi ce fût le remplacement de l’administrateur en charge de l’aide juridique. Il faut dire que ce dernier n’avait pas eu que les « indiscutables mérites », évoqués quelque peu partialement par Monsieur Jean Bornet, dans la gestion du projet informatique «nouveau BAJ» passé d’un budget d’un peu plus de deux cent mille euros à un coût réel cinq ans plus tard de près de deux millions d’euros » …

« Puis vint l’épisode qui a manifestement heurté les principes de Monsieur Jean Bornet, à savoir la nomination de Me Marc Fyon comme administrateur d’abord et comme futur président ensuite. Certes, mais, n’est-il pas des plus logique de placer à la tête d’une organisation au bord du gouffre quelqu’un ayant de réelles compétences en management ? » …

« Quant à la seconde phase, comme le précise de manière très pertinente Monsieur Jean Bornet dans son article, très bien informé cette fois-ci, il s’agit bel et bien de repenser la mission et la structure actuelle de l’OBFG »… 

« J’ose espérer avoir pu démontrer par la présente que notre Bâtonnier n’était pas, comme le prétend sans aucune justification Monsieur Jean Bornet, un quelconque Dictateur, mais bien un réel Manager. Et que ce coup de balais effectué dans la maison des Robins n’a pas été un coup dans l’eau mais bien un coup salutaire »… 

Floriot