700 000 vues d’un rapport sur X (Twitter) et toujours aucun intérêt des médias belges…

Fin de l’année dernière, dans un rapport de 47 pages (disponible sur X Twitter), nous avons dénoncé la partialité, voire la complicité de Médecins Sans Frontières avec le Hamas, en violation de sa charte qui proclame la neutralité et l’indépendance de l’association humanitaire.

MSF relaie une fake news

Ce rapport est  basé sur les X (tweets) de l’organisation et sur l’analyse d’une centaine de comptes Facebook du personnel de MSF à Gaza. Un partie importante de celui-ci partage les combats du Hamas et a soutenu les attaques du 7 octobre. MSF a repris la fake news d’une «attaque israélienne» sur l’Hôpital Ahli Arab. Un médecin MSF, repris par la presse du monde entier, a affirmé que «le nombre de tués dépasse 500 et va augmenter» (le bilan serait en réalité de 10 à 100 morts selon différentes sources). MSF n’a jamais reconnu sa responsabilité dans la diffusion de cette fake news.

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MSF n’a jamais dénoncé les crimes du 7 octobre

Dans ses X (tweets) MSF n’a jamais dénoncé les crimes du 7 octobre par le Hamas, la prise en otages de civils, l’utilisation des hôpitaux comme casernes ou boucliers humains MSF présent en nombre depuis longtemps à l’hôpital Al Shifa, fournit dans ses tweets des informations précises sur la situation de l’hôpital. Or des otages y ont été amenés et des armes trouvées.

MSF épargne le Hamas

MSF insiste sur la notion de «sanctuaire» pour les structures médicales. Est-il possible que MSF et ses employés n’aient rien su et vu des violations du droit humanitaire dans l’hôpital par le Hamas ? Alors que MSF épargne le Hamas, l’organisation accuse Israël de tous les crimes avec des termes comme «massacres», «anéantissement», «sacrifice assumé et organisé».

Le vice-président de MSF (Ghassan Abou Chaar) a fait un tweet très ambigu le 7 octobre qui peut être interprété comme une justification de l’attaque du Hamas. MSF évoque sans cesse le droit humanitaire, mais son interprétation est à géométrie très variable selon qu’il s’agisse du Hamas ou d’Israël. La Charte de MSF proclame la neutralité, l’impartialité et l’indépendance de l’organisation. Dans sa communication, MSF a failli à son rôle humanitaire et à sa propre charte.

Des otages sont passés par Al Shifa où MSF travaille

Comme des otages sont passés par l’hôpital Al Shifa, se pose la question d’une éventuelle complicité de personnel de MSF avec les auteurs d’actes de terrorisme. Un MSF qui a travaillé dans cet hôpital m’a confirmé qu’il y avait une zone où il était interdit d’aller, que c’était dangereux d’y aller et qu’il ne fallait pas en parler.

Montage grossier ?

Pourtant MSF a qualifié notre rapport de montage grossier, mais un mois plus tard, les accusations pourtant très précises n’ont jamais été démenties et nous avons maintenant des membres de MSF qui nous ont confirmé cette partialité de l’organisation.

700 000 vue sur Twitter et toujours aucun média belge !

Malgré plus de 700 000 vues sur X (Twitter),  les médias belges n’ont pas jugé nécessaire de mentionner ce rapport et de poser quelques questions à MSF, confirmant que cette ONG dispose d’un statut d’icône intouchable auprès de la plupart des médias. Les questions demeurent. Que savait MSF de l’utilisation des hôpitaux comme armes de guerre par le Hamas ? Pourquoi ces tweets favorables au Hamas de la part d’autant de membres du personnel de MSF ? Pourquoi cette hostilité à l’égard d’Israël et ce silence concernant les crimes du Hamas, les otages ou l’utilisation des hôpitaux comme armes de guerre ? Médias et politiques devraient faire preuve de vigilance et vérifier les sources lorsqu’ils reprennent les accusations de MSF contre Israël.

UNRWA, aide suspendue sauf par la Belgique

L’UNRWA est  l’agence onusienne pour les « réfugiés palestiniens », un statut « héréditaire » qui se transmet de génération en génération, nous en sommes à la quatrième ! Elle est désormais dans le collimateur de plusieurs pays car des membres de son staff ont participé aux attaques du 7 octobre. Au moment où nous écrivons, la Belgique n’a toujours pas suspendu son aide, contrairement à l’Allemagne, l’Australie, le Canada, Les États-Unis, la Finlande, ...

Les activistes pro-palestiniens disent qu’il y a un «génocide» en cours à Gaza. Mais quand Israël propose une trêve de deux mois, ça ne les intéresse pas. C’est bien la première fois que ceux qui dénoncent un soi-disant génocide ne veulent pas qu’il s’arrête…

La juge ougandaise sauve l’honneur de la CIJ

Dans l’actualité aussi, la Cour Internationale de Justice, sans condamner Israël — il faut le souligner — a jugé la plainte de l’Afrique du Sud était  recevable. Par son opinion dissidente, madame Sebutinde, la juge ougandaise, a sauvé l’honneur à la Cour Internationale de Justice. En résumé, elle écrit qu’Israël n’a jamais eu l’intention d’exterminer le peuple palestinien. Or, cette notion est centrale dans la définition du crime de génocide. Par ailleurs, elle constate que les dirigeants d’Afrique du Sud entretiennent de bons contacts avec le Hamas et elle leur demande donc logiquement d’œuvrer pour la libération des otages. Bravo madame ! Les juges de cette cour sont élus par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations-Unies. Comme tout ce qui émane de l’ONU, c’est donc une cour politisée qui reflète des équilibres internationaux. Il y a, par exemple, un juge somalien, un pays qui, comme chacun sait, est un modèle d’État de droit !