PAN - Rubrique spéciale du Père Ubu sur les folies de la presse belge.

La presse belge, réputée pour ses hauts et ses bas, n’a jamais cessé de nous surprendre, surtout lorsqu’il s’agit de la précision des faits. Mais s’il y a un journal qui semble se surpasser dans l’art de la bourde, c’est bien La Dernière Heure – Les Sports.

Retour en 2004 : PAN, toujours à l’affût des absurdités journalistiques, dénonçait déjà les énormes erreurs publiées dans la presse belge. L’un des gags journalistiques de l’année concernait un article de la DH, signé par un certain Mathieu Ladevèze, qui traitait d’un centre de fitness luxueux prétendument situé dans l’ancienne résidence de Mobutu à Uccle. Erreur ! Le centre n’était même pas dans le bon quartier, et encore moins dans une propriété de l’ex-président zaïrois.

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Le Père Ubu s’en délectait, dénonçant la confusion royale entre les « Princes » : de Ligne, d’Orange, de Lorraine… C’était à se demander si le journaliste n’avait pas confondu la carte géographique avec celle des vins à un dîner mondain. Une série d’erreurs grotesques, où l’auteur mélangeait emplacements, propriétés et même des détails pratiques comme les places de parking, qui s’avéraient être de pures inventions !

Et pourtant, 20 ans plus tard, la DH continue d’arpenter les mêmes sentiers sinueux de la maladresse rédactionnelle. Les erreurs, qu’elles soient sur les résultats sportifs ou des faits divers, sont devenues monnaie courante, au point que le lectorat en rit plus qu’il ne s’en indigne.

Un héritage journalistique à revoir ?

Ce que PAN, par la voix de Père Ubu, pointait du doigt il y a deux décennies n’a jamais vraiment été corrigé. Dans une époque où l’information se doit d’être vérifiée et exacte, certains journaux belges semblent persister dans l’approximation et la précipitation. Les petites erreurs de localisation ou de faits deviennent alors de gros cailloux dans la chaussure du journalisme sérieux.

Il est peut-être temps que la Dernière Heure prenne… une dernière heure pour réviser ses copies avant de les publier. Pour PAN, nous serons toujours là, à scruter les moindres faux-pas de cette presse déchaînée, car les bonnes vieilles erreurs, elles, ne changent jamais.

Robert Sabord