La messe est dite, les citoyens consciencieux ont rempli leur devoir et les urnes ont rendu leur verdict : tout le monde (ou presque) a gagné !

Certes, les fortunes sont diverses et nous retiendrons qu’une fois encore les petits arrangements pré-électoraux sont venus, ci et là, quelque peu modifier la bonne parole du peuple obéissant.

Un cas est plus particulièrement interpellant. C’est celui de la commune d’Ixelles à Bruxelles, bastion Ecolo, qui, certes en ayant perdu quelques plumes, aurait pu garder ses prérogatives avec son bourgmestre sortant, Christos Doulkeridis (Ecolo pur et dur mais au demeurant sympathique). 

C’était sans compter une trahison de plus du parti socialiste qui a préféré s’allier au pôle MR/Engagés (poste mayoral à la clé) pour privilégier sa chronique malhonnêteté intellectuelle. Les socialos sont coutumiers de la manœuvre, nous en avions relaté l’historique dans une récente Une du PAN.

Le pauvre Doulké, de tendance vert pomme en est devenu poire mais reste plus que jamais vert… de rage pour le coup !

Nous ne nous plaindrons certes pas d’une défaite Ecolo mais le procédé est à l’image du paysage politique communal en Belgique : mesquin, étroit d’esprit et d’une médiocrité consternante !

C’est le prix de notre démocratie, les voies de la politique sont devenues impénétrables et comptent malheureusement parfois bien plus que nos voix dans les urnes !