Le projet du tramway de Liège reste au cœur de nombreux débats. Initialement prévu en 2022, puis 2024 et maintenant 2025 pour offrir une solution moderne et écologique aux problèmes de mobilité dans la Cité ardente, le chantier du tram accumule les retards, les surcoûts, et les complications techniques, provoquant frustration et mécontentement parmi les habitants et les commerçants locaux.
Outre les problèmes techniques et les difficultés logistiques (qui étaient pourtant prévisibles), l’ampleur du projet a, comme trop souvent dans les projets publics, provoqué des dépassements budgétaires considérables. Initialement estimé à 400 millions d’euros, le coût total pourrait grimper à plus de 500 millions !
Les questions demeurent donc quant à la bonne gestion d’un chantier et à la capacité des autorités à mener à bien de tels projets d’envergure dans les délais impartis. Les enseignements tirés de ces retards finiront-ils un jour par influencer les futurs projets d’infrastructures en Belgique… rien n’est moins sûr !
Ce chantier pharaonique est devenu un exemple emblématique de plus des défis que posent les grands traveaux en milieu urbain… surtout quand ils sont pensés et budgétisés par nos brillantes élites politiques qui savent mieux que personne dépenser sans compter !
A ce titre, MR et les Engagés, à la tête du nouveau gouvernement wallon ont tranché : le projet du tram à Liège doit être revu à la baisse. Le budget des extensions vers Herstal et Seraing a été jugé excessif. Ces prolongements sont abandonnés et remplacés par deux lignes de bus « prioritaires » …
La valse à trois temps de nos alternances politiciennes ne fait que commencer !
Vilain Coco