En ces jours de rentrée scolaire, la ministre de l’éducation et de l’Enseignement obligatoire, Valérie Glatigny, se répand sur tous les médias pour nous servir les mêmes platitudes sans jamais afficher une véritable prise de conscience politique du marasme qui mine nos écoles depuis de trop longues années.

Sa seule analyse face à ce constat : « Mettre l’accent sur la qualité de l’apprentissage, par exemple en commençant l’école dès 3 ans, en ayant également une évaluation externe à partir de la troisième primaire pour ne pas laisser des difficultés s’aggraver. Il y a également la lutte contre la pénurie, car la qualité, c’est aussi avoir un prof dans la classe »… Et dire qu’on est reparti pour une nouvelle année scolaire avec une telle lapalissade !

Concernant cette pénurie endémique d’enseignants, la ministre ne montre d’ailleurs pas d’avantage de lumières : « Il est difficile de savoir exactement combien, on voit seulement que le métier attire moins qu’avant. Ce qu’on veut, c’est restaurer l’autorité de l’enseignant, de redorer le blason du métier, rappeler aussi le rôle des parents en matière d’éducation. Il faut pouvoir également pouvoir redonner le sens de l’effort, le mérite. Ce sont des valeurs importantes à inculquer à l’époque ».

Cinq ans de portefeuille et des brillantes déductions de ce genre… Tout le monde pourrait être ministre pour moins que ça, même le plus indécrottable de tous nos potaches !

Vilain Coco