Le mois de décembre et son flot de célébrations en tout genre, de guirlandes énergivores, de bons sentiments, de résolutions hasardeuses et de vœux pieux ne seront qu’une trêve illusoire dans notre marasme quotidien.

Alors que nos bourgmestres plantent leur sapin pour cacher le trou béant de leur gestion budgétaire calamiteuse, que nos ministres se concentrent sur de faux problèmes en négociant sur l’occultation des sujets qui fâchent, le bon peuple n’aura d’autres choix que de se contenter de ses maigres étrennes et de se sustenter avec une hotte qui fond comme une peau de chagrin. La magie de Noël n’enchante plus personne d’autant que la simple évocation de fêtes chrétiennes dénaturées prend aujourd’hui les accents d’une guerre de civilisations sous la forme d’une croisade inversée.

Pour ne pas heurter la sensibilité de la diversité, Noël ne fait plus recette dans l’unanimité, les congés n’en portent même plus le nom… nos écoliers en sont les premières victimes !

Et puisque nous sommes déjà spoliés de nos vacances de Noël, pourquoi ne pas imaginer aller encore plus loin ?

Sur l’autel de la diversité et de la défense des minorités, le croissant a déjà remplacé la croix et l’écriture inclusive répondra bientôt à la volonté de nos décideurs progressistes : le Père Noël sera bientôt accompagné d’une Mère Noël et pourquoi pas d’un Petit Papa transgenre !

Le sapin n’est plus qu’un arbre qui cache la forêt, le belge moyen est cantonné dans ses petits souliers… un peu comme la dinde de la farce dont il n’a plus que des miettes !

Vilain COCO