Dikke, vette neen

A un peu plus d’un an des élections, la N-VA justement, via son président ainsi que son député Théo Francken, a unanimement émis une fin de non-recevoir aux ambitions du beau Paul. Ou alors dans le cadre d’une confédération entérinée et définitive. Qui endossera le rôle de Madame Non, cette fois ? Dans ce schéma, fin janvier, Sammy Mahdi, président du CD&V, a déjà prévenu dans les pages de nos confrères de Het Laatste Nieuws  : « si les francophones ne veulent pas réformer (NDLR : les pensions), ils endosseront le rôle de fossoyeurs de la Belgique ». Car en bloquant le dossier des retraites, le PS a également gelé les 850 millions en provenance des fonds européens. Un signe de plus pour nos « beste landgenoten » que plus la Flandre gère ses propres compétences et moins elle se trouve sous la coupe des décisions erratiques de ce qu’elle considère comme l’extrême-gauche francophone.

Timing is everything

Et c’est le moment que choisit Pierre-Yves Dermagne (PS) pour souhaiter « en finir avec la monarchie » et prôner une république présidentielle avec une alternance linguistique. Dermagne, fils d'avocat, confirme également dans La Libre sa détestation des âmes bien nées : « Je ne peux pas accepter un système qui, du fait de la naissance, crée des différences et, d’une certaine manière, une forme de privilège ». A ne pas confondre avec un poste de ministre à 200.000 € (Cumuleo, chiffres 2020) tout de même Pierre-Yves ? A Anvers, on se tient encore les côtes de rire. En frôlant cette fois la crise d’apoplexie communautaire.