Le président Emmanuel Macron espérait une « clarification » mais le premier tour des législatives, avec le Rassemblement national largement en tête et aux « portes du pouvoir », constitue un « désastre » pour les troupes du chef de l’Etat qui appellent massivement à faire « barrage » à l’extrême droite.
Avec une dissolution surprise annoncée juste après les européennes, Emmanuel Macron a joué au poker… il a perdu sa culotte !
« La France se retrouve placée devant la double perspective de l’aventure politique ou du blocage institutionnel : les deux facettes d’une crise de régime. Merci, Macron ! » … entend-on ci et là chez les ténors de la politique française qui se disent tous pour l’occasion « Gaulliste et républicains » !
La France s’est donc réveillée ce lundi matin avec le face-à-face inédit des deux extrêmes par la faute d’un parti au pouvoir qui paye le prix de la prétention de son grand manitou qui s’est cru plus malin que ses prédécesseurs dans la gestion d’une dissolution souvent hasardeuse ou d’une potentielle cohabitation… toujours invivable !
Cela sonne-t-il le glas du
« macronisme » ? Quelles sont les alternatives ? Le programme du RN propose des solutions à des problèmes bien réels mais reste à plusieurs égards inquiétants ; et que dire des propositions d’en face saupoudrées d’antisémitisme, d’islamo-gauchisme, de haine des « riches », d’hystérie fiscale… C’est comme les doubitchous roulés sous les aisselles, on ne sait que choisir !
Réponse le soir du dimanche 7 juillet en fonction des petits arrangements, des barrages et des triangulaires qui en décideront…