Maintenant que la Belgique a pris la présidence de l’Union européenne, nous pouvons observer une évolution très dangereuse en Europe pour le peuple juif. 

Certains hommes politiques belges de gauche flamande, qui n’ont pas la majorité mais participent au pouvoir, souhaitent que l’État juif, Israël, soit condamné pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. 

La ministre belge de la coopération au développement, Caroline Gennez, a appelé le gouvernement belge à soutenir la requête sud-africaine devant la CIJ. Elle est membre de Vooruit, le parti socialiste flamand, et est bien connue pour sa haine d’Israël depuis 2002 (lors du festival de la chanson de l’Eurovision 2002, elle a publiquement voulu donner zéro point à Israël : une mesquinerie, mais bien révélatrice.

Mme Gennez est également connue pour avoir versé plusieurs millions d’euros à des ONG palestiniennes ayant des liens évidents avec des groupes terroristes.

S’il y a un parti politique en Europe qui devrait faire profil bas en matière de génocide, c’est bien le parti socialiste flamand. La comparaison scandaleuse de la guerre d’Israël à Gaza avec le génocide nazi est en soi un pur déni de l’Holocauste, et cela devrait lui faire encore plus honte ! C’est le ministre socialiste flamand des affaires étrangères, Willy Claes, spectateur passif du génocide d’environ un million de Tutsis au Rwanda, qui savait ce qui était sur le point de se produire et qui a imposé le retrait des parachutistes belges de l’ONU, puis de toutes les troupes de l’ONU ; il a permis au génocide de se dérouler sans aucune perturbation. C’est son cabinet qui, selon des documents américains déclassifiés, a caché l’importance du génocide en cours. 

Devenu secrétaire général de l’OTAN, Willy Claes a fini par être le seul dans l’histoire de l’OTAN à démissionner, compte tenu des accusations de corruption. 

En outre, il a été le premier à critiquer les Juifs et à expliquer que leur crédit moral sur l’Holocauste (6 millions de morts) diminuait à cause du conflit de Gaza de 2014. Il a été, malgré la corruption et sa responsabilité dans le génocide des Tutsis, réintégré comme candidat de son parti politique !

On a le droit de ne pas être d’accord avec la riposte d’Israël contre le Hamas à Gaza. Mais il est difficile de comprendre leur position quand les ONG ne voient pas les victimes juives pour ce qu’elles sont et quand les gouvernements, comme celui qui prend la présidence du Conseil européen, n’ont aucune considération pour elles. Israël est seul, mais au moins ce n’est pas la même situation que lorsque les Juifs n’avaient pas les moyens de se défendre, plus maintenant. Maintenant que dans cette même Europe, les partisans du Hamas peuvent revendiquer et appeler à la destruction de l’État juif, mais aussi à la destruction de tous ses citoyens. Où sont les gouvernants qui devraient dénoncer ce discours de haine ?