La première femme noire candidate à la Présidence des Etats-Unis. C’était pour la bien-pensance et les féministes un moyen formidable de pulvériser tous les plafonds de verre. Si une femme pouvait devenir la cheffe d’Etat la plus puissante du monde, toutes les petites filles sentiraient leur potentiel libéré et se débarrasseraient de ce carcan patriarcal qui les oppresse. Petite parenthèse, ce sont généralement les mêmes wokistes qui militent pour préserver le droit aux musulmanes de porter leur voile en tout lieu, ce voile pourtant symbole absolu de l’oppression des femmes en Iran…
Pourtant, dans notre société occidentale, les femmes ont le droit de voter, d’avorter, elles travaillent, choisissent leur mari, peuvent divorcer, profitent depuis quelques années (comme Kamala) de discrimination positive dans les emplois importants parce que toutes les entreprises ont compris que dans notre société woke, il faut absolument montrer qu’on met des femmes au pouvoir, parfois même quelles que soient leurs compétences !
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L’obsession des quotas !
Cette façon d’imposer des quotas de femmes dans les représentations quoiqu’il en coûte est, selon ceux qui la défendent, la seule manière de montrer que les femmes sont aussi compétentes que les hommes. Pourtant, tous ceux qui travaillent actuellement dans des organisations soucieuses de leur image le vivent au quotidien, cette obsession des quotas et de la représentativité des femmes est absurde et pousse ces organisations à asseoir des femmes sur des sièges pour lesquels elles ne présentent pas le meilleur profil. La conséquence est alors parfois bien plus dommageable pour les femmes que la sous-représentation parce qu’au final, tout le monde comprend que si ça foire, c’est parce que la femme a été choisie parce qu’elle était une femme plus que pour ses réelles compétences. L’image des femmes faibles et moins compétentes est alors renforcée. Méga Flop.
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Et Kamala en a été la démonstration pitoyable et honteuse le 5 novembre, soir de sa défaite. Jusqu’à 1h30 du matin, ses milliers de partisans réunis à Washington l’ont attendue debout, dehors, d’abord impatients, puis inquiets, déçus et dépités quand la réalité les a rattrapés. Ces nombreux bénévoles avaient distribué pour elle des milliers de tracts pendant des mois. Pour cette femme qui allait incarner la puissance et le pouvoir. Sauf que leur héroïne, apparemment encore bien plus mégalo que Donald Trump, n’avait même pas imaginé ne pas gagner. Elle n’avait même pas préparé d’éventuel discours de défaite, elle n’a même pas eu les couilles de venir les remercier. Il lui faudra 24h entières pour enfin venir faire son speech « plein d’émotions »
de « we will continue to fight together ». Elle a fait quoi pendant 24h ? Pleurer ? Je ne vois rien d’autre. Et ça me fait honte pour les femmes. En tant que femme libre de mes choix, indépendante mais surtout responsable de mes actes, ça me fout dans une colère noire. C’était la première fois de l’histoire qu’un candidat perdant ne s’exprimait pas le soir des élections. Et c’était une femme. Sa responsabilité était d’assumer le résultat de son choix. Mais elle ne l’a pas pu. Trop d’émotions, qui auront pris le dessus sur son professionnalisme. Elle est une honte pour toutes les femmes qui, elles, ne prennent que les responsabilités qu’elles sont prêtes à assumer.
Ergotine