La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, censée être un événement grandiose célébrant l’esprit olympique et la culture française, a suscité de nombreuses critiques. Voici un aperçu des principales raisons qui ont provoqué une vague de mécontentement parfois virulente :

1. Logistique et Organisation

L’un des principaux points de critique a été la logistique de l’événement. Des problèmes de transport et de sécurité ont été signalés, causant des retards et des désagréments pour les spectateurs. Beaucoup ont dénoncé un manque de coordination, notamment des files d’attente interminables pour accéder aux zones sécurisées et des contrôles policiers perçus comme inefficaces. La gestion des flux de personnes, cruciale pour un événement de cette envergure, a été jugée défaillante… Mais il faut admettre que le pire fut évité !

2. Coût et Dépenses

Le coût astronomique de la cérémonie a également fait l’objet de critiques acerbes. Alors que la France traverse une période d’austérité économique, nombreux sont ceux qui ont vu dans ces dépenses somptuaires une déconnexion avec les réalités financières du pays. Les coûts élevés des feux d’artifice, des performances artistiques et des infrastructures temporaires ont alimenté un sentiment de gaspillage parmi le public et les médias. Et c’est sans compter sur le milliard quatre cents millions d’euros dépensé pour assainir la Seine… en vain, les triathlètes contrariés dans leur programe en savent quelque chose !

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3. Contenu Artistique et Spectacle

Sur le plan artistique, la cérémonie n’a pas fait non plus l’unanimité, loin de là ! Certains spectateurs ont trouvé le spectacle trop long et peu captivant, critiquant un manque d’originalité et de dynamisme. Des éléments culturels jugés clichés ont également été relevés, comme l’utilisation excessive, voire détournée, de symboles traditionnels français ou plus largement religieux, perçue comme une représentation superficielle et militante de la riche culture du pays et des valeurs européennes.

4. Représentation et Inclusion

Un autre point de friction a été la perception d’un manque ou d’un excès d’inclusivité (les Français ne sont jamais contents !) dans la cérémonie. Malgré les efforts insistants pour inclure diverses cultures et communautés, certains groupes ont estimé que leur représentation était insuffisante ou stéréotypée. Des critiques ont également été formulées concernant la parité hommes-femmes parmi les artistes et les participants… je vous avoue que nous n’avons pas pris la peine de faire le décompte entre les hommes rasés, les femmes barbues ou les transgenres déguisé(e)s en apôtres !

5. Impact Environnemental

L’impact environnemental de la cérémonie a également suscité des inquiétudes. L’empreinte carbone liée à l’événement, notamment en raison des déplacements intercontinentaux et de l’utilisation intensive de pyrotechnie et d’éclairage (le show laser grandiose était l’œuvre d’une société belge bien connue et leader dans le secteur), a été pointée du doigt par les écologistes. Ces préoccupations ont été amplifiées par les engagements de la France en matière de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre… On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !

6. Réaction des Médias et du Public

Les médias ont largement couvert ces aspects négatifs, amplifiant les critiques et contribuant à un sentiment général de déception. Les réseaux sociaux ont également été inondés de commentaires négatifs, avec des hashtags tels que #Paris2024Fail devenant rapidement viraux. Nous relèverons les commentaires moqueurs concernant les play-back des stars annoncées pourtant avec fracas pour des prestations uniques, le cabaret de Lady Gaga préenregistré et seulement visible par les téléspectateurs confortablement installés au sec dans leur salon ou ceux sur place qui étaient à proximité d’un écran géant, les très très longues processions des bateaux-mouches ou autres embarcations de fortune réquisitionnés pour transporter les délégations sur la Seine, l’interminable cavalcade d’un cheval mécanique au demeurant spectaculaire… mais interminable, les danses tribales répétitives ou, pour finir, le passage de la flamme entre une vingtaine d’acteurs d’une notoriété inégale que même notre génial Vincent Langendries ne parvenait à identifier qu’une fois sur deux (il aurait pu faire appel à son fiston, pistonné à Paris, bénéficiaire de l’incontournable népotisme « ertébéen », pour lui donner un coup de main !).

Malgré l’intention de créer une cérémonie d’ouverture mémorable à la grandeur de la France, le plus grand manquement fut sans doute le manque de représentativité de l’esprit des Jeux Olympiques et le partage entre les athlètes.

Tous les avis sont évidemment dans la nature et notre objectif n’est pas de mettre tout le monde d’accord. Mais Paris était bien loin de la démonstration de force et de la rigueur chinoise à Pékin ou encore de l’élégance « punky » et de l’humour à la british lors du même événement à Londres… Il s’agissait bel bien d’une ode bigarrée à l’exception française et d’un message politique partisan sans équivoque !