Depuis le samedi 16 novembre, Boualem Sansal (75 ans) dort en prison. Son crime ? Dénoncer le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme du pouvoir politique algérien. Pourquoi n’a-t-il pas été inquiété plus tôt ? Pourquoi cette arrestation maintenant ? Si pour Alger, un « signal fort » est diplomatiquement envoyé à Paris, l’écrivain franco-algérien cristallise surtout des enjeux idéologiques. Sansal est honni depuis longtemps par les islamistes et le régime. L’occasion faisait le larron.
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