François de Smet est fragilisé par le soutien qu’il continue à apporter à son chef de cabinet malgré des posts antisémites et négationnistes.

Le président de Défi nous donnait sans cesse des leçons de morale quand il était directeur de Myria, le centre fédéral migration, une institution publique indépendante, en fait une organisation militante de gauche comme UNIA, non élue, qui ne doit rendre de compte à personne.

Le bien et le mal 

De son magistère moral à Myria, François De Smet disait le bien et le mal, prônant toujours plus d’immigration, critiquant  le gouvernement de Charles Michel,  minimisant les problèmes d’intégration, polémiquant  avec Théo Francken, le secrétaire d’Etat chargé de l’asile. Inutile de préciser que  les médias l’adoraient et qu’il avait micro ouvert à la RTBF.

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Minimiser la menace terroriste

Toute indécence bue, le 22 mars, sur X (Twitter),  De Smet nous invitait  à ne pas oublier les attentats de 2016. Personnellement, je  n’oublierai jamais qu’à l’époque, il  affirmait  de façon péremptoire que des terroristes ne pouvaient pas arriver par le flot de migrants et que ces derniers ne constituaient donc pas un danger. Or, onze des terroristes qui ont commis les attentats de Paris et de Bruxelles sont arrivés par ce même flux. Mais François  ne se sent  évidemment aucune responsabilité dans cette tragédie. (Saint) François à sa conscience pour lui, puisqu’il incarne le camp du bien.

Un humour douteux…

Voilà que sont exhumés une série de post Facebook négationnistes et antisémites de  son chef de cabinet, Abdullah Mohammad, passé par le MR puis par le Cdh… encore un homme de convictions ! Comme celui de deux photos juxtaposant des juifs priant au Mur de lamentations et des juifs devant un distributeur de billets, c’est sans doute de l’humour et la victoire d’Aube dorée en Grèce le réjouit. Des posts qui ne seraient pas pardonnés à quiconque ne viendrait pas de la gauche et à celui qui ne condamnerait pas leur auteur. Mais notre Saint a rendu tellement de services à la cause...

La grammaire des réseaux sociaux ....

En l’écartant temporairement, après plusieurs péripéties, mais en le maintenant dans le parti (avec son salaire), De Smet continue  à couvrir son chef de cabinet.

De plus, l’intéressé, loin de se flageller et de s’excuser, «conceptualise» ses posts et, dans un langage orwellien, parle « d’une époque où la grammaire des réseaux sociaux n’était pas comparable » !  

Grammaire ou pas, ses propos  antisémites et négationnistes  sont inacceptables. À ce stade, c’est sans doute François De Smet qui devrait démissionner puisqu’il continue à soutenir son dévoué Abdullah Mohammad.