L’Ado de l’Élysée Joue au Perroquet de Kagame

Fin politologue que la Terre entière envie à la contrée d’outre-Quiévrain, Patrick Sébastien avait, en 2008, écrit une chanson où il visait globalement les semblables d’Emmanuel Macron ; ultérieurement, il la lui a dédiée. Son refrain en disait long : « Ah si tu pouvais fermer ta gueule. Ça f’rait du bien à la France ». Le microcosme l’avait trouvé excessif. Il aura fallu près de vingt ans aux politologues, aux vrais, pour dresser le constat du niveau réel. L’on a connu des esprits plus vifs. 

Les géniteurs spirituels de Jupiter, parent 1 et parent 2, ont finalement dû se rendre à l’évidence. Cette paire de Geppetto n’a pas généré de dieu vivant, seulement un triste Pinocchio animé du pire. Le pantin leur a échappé. Jacques Attali l’a trouvé « décevant » et immature pour ne pas dire attardé :
« dans vingt ans, il sera encore très jeune ». Alain Minc est allé jusqu’à évoquer un problème de déséquilibre mental après l’historique dissolution :
 « Quand un homme que l’on suppose intelligent et qui l’est prend une décision d’une absolue bêtise, c’est que la dimension psychologique a pris le pas sur la réflexion et la raison ». Autrement dit, un dingue ! Le Professeur Adriano Segatori, psychiatre italien de renom, avait diagnostiqué un « psychopathe amoral » traumatisé par la pédophilie subie alors qu’il suivait des cours de théâtre à quinze ans ; maltraitance ayant interrompu son développement psychologique. Ce spécialiste en a conclu : « un enfant dans un corps d’homme ». Le gamin agace Fatshi. À quand la fessée ?

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Lors du XIXème Sommet de la Francophonie, Emmanuel Macron n’a pas seulement été ignoble envers Israël en ménageant les terroristes musulmans du Hezbollah, il a aussi ménagé le potentat de Kigali au mépris des Congolais. Amoralité et immaturité conjuguées inclinent à des maladresses envers tout ce qui dépasse son univers mental égocentrique, attitude puérile caractérisée. En dresser l’inventaire ne serait pas charitable. Sa position tend à recommander à Kinshasa de s’entendre avec Kigali, puissance occupante via son bras armé, le M23. Nouvelle gaffe exprimée : Emmanuel Macron a évoqué des situations internationales de tension en omettant délibérément, en plein Sommet de la Francophonie, de citer le plus grand conflit africain de l’espace francophone, à l’Est du Congo. Le comportement de l’ado-président s’y était inscrit dans la même ligne au point que le quotidien LE MONDE l’a souligné : « Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo (RDC) – pays le plus peuplé de l’espace francophone, avec près de 100 millions d’habitants –, a eu droit à des salutations polies ; là où le chef de l’État français et son épouse accueillirent avec force embrassades complices le couple présidentiel rwandais. ». 

Fatshi a réagi utilement en affichant sa désapprobation. Le Président de la République Démocratique du Congo a aussitôt boycotté le huis clos prévu par l’O.I.F. (Organisation internationale de la francophonie) pour les chefs d’État ainsi que le déjeuner officiel offert par la secrétaire générale de cette entité, la Rwandaise Louise Mushikiwabo. La légèreté de réponse d’Emmanuel Macron laisse pantois : « Qu’il n’y ait pas malentendu. Hier, je l’ai dit moi-même, je n’ai été que parcellaire dans les citations. Il y a beaucoup de crises, de tensions, de guerres que je n’ai pas citées. ». Ainsi, Jupiter soutient qu’il serait judicieux de taire la principale et de s’attarder aux secondaires. Et il a persisté à prôner un « processus politique avec le M23 et toutes les composantes politiques pour permettre justement un chemin de paix et le retour plein et entier de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC ». C’est exactement le discours de Paul Kagame qu’Emmanuel Macron répète de cette façon. Ah, si tu pouvais fermer ta g…