L’accession au pouvoir de M. Trump jette l’Europe face à ses responsabilités : s’adapter, ou mourir.
Froidement, constatons l’évidence : l’Amérique va se lancer dans une politique d’énergie bon marché, dans le même temps que l’UE est engagée dans une politique de l’énergie toujours plus onéreuse. Or, l’électricité européenne est déjà trois fois plus chère que l’électricité américaine ; tandis que le gaz en Europe est cinq fois plus onéreux qu’aux Etats-Unis.
Il n’existe tout simplement aucun secteur industriel qui puisse résister en Europe à une telle différence de coût. On parle sans cesse du secteur automobile, mais songeons à la chimie, hautement consommatrice d’énergie. Rien qu’au prix actuel, dans cinq ans la chimie européenne aura cessé d’exister.
Or, ce différentiel de prix et l’énergie la plus chère du monde en Europe, ne tombent pas du ciel. Ils sont le résultat de la prolifération du chiendent vert dans les institutions européennes, virtuellement gouvernées par l’idéologie environnementaliste, dans le même temps que ceux qui l’incarnent au Parlement européen ne représentent qu’une fraction infime de la population et se sont effondrés aux dernières élections européennes (et nationales, partout).
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Comment est-ce possible ?
Eh bien c’est ma foi fort simple : l’UE n’est pas une démocratie. L’UE est une bureaucratie. Personne, jamais, pas un Européen n’a voté pour Mme von der Leyen, dont la « vision » vert foncé a plus d’impact dans la vie de 500 millions d’Européens qu’aucun élu démocratique n’en aura jamais.
Mme von der Leyen est allemande, écologiste forcenée, et elle jouit du soutien du centre-droit allemand, lui-même écologiste borné et premier groupe d’élus au sein du principal groupe politique du Parlement européen : le PPE. Dit autrement, parce que l’Allemand est ivre d’idéologie quand il s’agit d’écologie, eh bien l’UE le sera de même. Car les écologistes et autres extrémistes de gauche ne sont que trop heureux d’apporter à Mme von der Leyen le soutien requis pour faire majorité au Parlement européen quand il s’agit de voter l’une des mille incarnations du Green Deal.
On dit constamment que le soleil et le vent ne coûtent rien. Rien n’est plus faux : car l’énergie doit être distribuée. En forçant les Européens à utiliser ces énergies cruellement intermittentes, on les force à mettre en place et entretenir des réseaux de distribution impayables — tout en maintenant d’autres sources d’énergie en back-up quand le vent ne souffle pas, et le soleil brille comme en Allemagne.
On disait « folie » au Moyen Âge, on dira « Energiewende » (transition énergétique allemande) en contemplant les ruines de l’Europe au XXIIème siècle.
Toutefois, il y a de l’espoir. Partout en Europe la droite réelle progresse, parfois de façon fulgurante. Et les peuples ne se soumettent qu’aussi longtemps qu’on n’ôte pas la nourriture de leur bouche et celle de leurs enfants.
L’élection du New-Yorkais nous offre l’opportunité d’exiger un changement radical dans deux domaines : l’immigration, et le Green Deal. Les frontières extérieures de l’UE doivent être relevées, sur le modèle de ce que feront les USA, et le Green Deal doit être abrogé, dans chacune de ses législations. Privilégier, dorénavant, une diversification énergétique intelligente, au rythme du progrès technique, au lieu de cette transition énergétique forcée, autoritaire, totalitaire, hallucinée et allemande qui nous mène tous à la catastrophe (tradition allemande).
Pour finalement extirper le chiendent vert homicide des institutions européennes, de telle sorte que la démocratie et la liberté retrouvent droit de cité.