Une cinquième semaine de congé pour tous… Un miracle en vert et contre tout !
Chez Écolo, on ne manque pas d’air. Alors que le pays frôle l’asphyxie budgétaire, Marie Lecocq, co-présidente verte propose d’ajouter une cinquième semaine de congés légaux.
Cette nouvelle utopie pastèque — verte dehors, rouge dedans — promet de nous libérer du joug laboral sans rogner un centime de salaire. Travailler moins pour gagner autant : le miracle écologique, version syndicale. Bientôt, on nous offrira un treizième mois de vacances et une prime de productivité pour chaque grève ou arrêt de travail.
Écolo invoque le burn-out, la maladie, les rêves non réalisés. Et pourquoi pas les alignements planétaires ? Derrière ce vernis solidaire d’inspiration cosmique, c’est surtout une belle opération de séduction pré-électorale pour ratisser au plus large… Après tout, qui refuserait plus de congés ?
Dans ce conte de fées d’une licorne qui a trop brouté la moquette, une question subsiste : qui paiera la note ?
Mystère. Pas de baisse de revenus, dit-elle. Pas d’impact sur l’emploi, assure-t-elle. Pas un mot sur le financement ou la faisabilité… c’est le tri sélectif du programme Ecolo !
Elle invoque également un partage plus équitable du travail. En clair et comme d’habitude : que ceux qui bossent plus financent les loisirs choisis ou l’assistanat programmé des autres. Et tant pis pour la productivité, la compétitivité ou les petites entreprises… de simples détails pour la maladive démagogie bobo-gaucho.
Il faut croire qu’à force de vouloir réenchanter la planète, Ecolo a oublié que la réalité, elle, ne prend ni congés payés, ni indemnités !
Vilain Coco






