Les 100 lignes

Changer le nom du RWDM ? 
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Changer le nom du RWDM ? 

Pour beaucoup, c’est un coup de koumya dans le dos.

Car derrière cette volonté se cache un malaise plus profond : le souk molenbeekois, une réputation, un environnement qui forcent un club de foot — dernier bastion local d’une belgitude bafouée — à renier sa propre identité.

À Molenbeek, le RWDM, c’est bien plus qu’un club de foot. C’est un symbole, peut-être le dernier, d’une légitimité populaire, bruyante, mêlant frites, bières et zwanze. Le stade Machtens reste l’un des rares endroits où l’on entend du néerlandais, du français et du patois bruxellois dans les mêmes tribunes. Un ultime sanctuaire où le brusseleir peut encore chanter sa fierté.

Mais on peut aussi comprendre les préoccupations du propriétaire américain du club qui, en homme d’affaires pragmatique, préfère gommer le nom « Molenbeek » pour ne pas effrayer sponsors et spectateurs. Car la réputation de la commune est tenace, comme une tache indélébile. Oui, Molenbeek souffre d’une image désastreuse. Et il faut le dire sans détour : cette hérésie est le fruit d’années d’aveuglement politique, d’une immigration massive gérée avec un laxisme scandaleux, sans vision, sans intégration réelle, sans courage.

Les responsables ? Ce sont nos élus égarés qui, au nom d’un soi-disant « vivre-ensemble », ont fermé les yeux sur l’isolement culturel, sur les ghettos sociaux, sur l’échec des politiques urbaines. Résultat : une commune exotique, fracturée, stigmatisée qui s’apprête peut-être à perdre le dernier symbole de son folklore originel : le RWDM.

On peut débattre d’identité, de marketing ou de réputation. Mais qu’on nous laisse au moins un brin d’illusion… Le RWDM, c’était malheureusement tout ce qu’il restait de belgitude à Molenbeek !

Vilain Coco

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