Pour des médias publics responsables, pas hors de prix !
Outre la jubilatoire réduction de l’enveloppe publique allouée à la RTBF, la tempête politique déclenchée par la décision de Jacqueline Galant (MR) de réformer le paysage des télévisions locales ne doit pas masquer une réalité budgétaire et structurelle incontournable : nos médias, principalement de proximité, dans leur forme actuelle, sont devenus trop coûteux et trop peu efficaces.
Douze chaînes locales pour une région comme la Wallonie, avec des audiences fragmentées et des doublons éditoriaux à la chaîne, cela représente un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir. La ministre propose une rationalisation : passer à huit entités, mutualiser les moyens, moderniser les outils. Ce n’est pas un démantèlement, c’est une adaptation au XXIe siècle.
De son côté, comme on pouvait s’y attendre, dans son ubuesque et larmoyante newsletter mensuelle, Ecolo défend un modèle figé et moyenâgeux, au nom d’une « proximité » qui sert souvent davantage d’opportuns positionnements politiques locaux que l’intérêt du public. Maintenir à tout prix ces structures, c’est refuser de poser les vraies questions : la réelle utilité et l’indépendance du service… tout public soit-il !
Investir aveuglément dans un système obsolète, c’est gaspiller l’argent public. Galant, elle, choisit la responsabilité et l’avenir : concentrer les ressources pour mieux informer, sur des bases plus solides, plus professionnelles et réellement accessibles à tous.
Le pluralisme ne se mesure pas au nombre de logos sur un écran, mais à la qualité et à la pertinence de l’information produite sur le terrain !
VILAIN COCO
