Greta, capitaine de l’inutile, reprend la mer !
La célèbre navigatrice du symbolique, Greta Thunberg, a repris le large dimanche depuis Catane, non pas pour sauver la planète cette fois, mais pour «briser» un blocus maritime israélien… à la voile. L’icône suédoise du militantisme millénial embarque avec 11 autres idéalistes, dont l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, direction Gaza, tous armés de slogans moralisateurs et d’un optimisme béat !
Objectif déclaré : «alerter». Alerter qui ? Avec quel effet ? Mystère. La dernière tentative de ce genre avait fini avec un bateau endommagé et des soupçons d’attaque de drones israéliens. Mais qu’importe : on repart comme si de rien n’était, parce que l’important, c’est d’exister sur Instagram, pas d’atteindre la côte !
La Freedom Flotilla Coalition, mouvement de solidarité populaire aux couleurs palestiniennes qui finance généreusement la traversée a compris la recette : un peu d’héroïsme romantique, un soupçon de provocation, et surtout une bonne couverture médiatique. Ce n’est pas une opération, c’est une performance scénique !
Et Greta, toujours prête à hisser la grand-voile de la vertu, joue son rôle à merveille. Après avoir traversé l’Atlantique en catamaran pour éviter le CO2 aérien (pendant que son équipe rentrait… en avion !), elle revient avec la même ferveur, le même regard courroucé, et toujours cette tendance à confondre la politique internationale avec un jeu de société moral.
À quand un Prix Nobel de la Communication pour services rendus à la gesticulation symbolique ?
Vilain Coco
