Les 100 lignes

Ville 30 : un triomphe d’apparence, une paralysie bien réelle
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Ville 30 : un triomphe d’apparence, une paralysie bien réelle

Bruxelles Mobilité se félicite des derniers chiffres relatifs à la « Ville 30 », présentés comme la preuve d’un succès indiscutable. Diminution de la vitesse moyenne, baisse des accidents, respect accru des limitations : autant d’arguments brandis avec assurance. Mais que valent réellement ces statistiques quand elles sont obtenues au prix d’une répression systématique et de sanctions financières disproportionnées ? Quand c’est la peur du gendarme, et non la conviction citoyenne, qui guide les comportements, on est loin d’un progrès durable.

La généralisation des zones 30 a transformé Bruxelles en un labyrinthe de lenteur. Circulation paralysée, transports professionnels entravés, mobilité piétonne à peine améliorée : le bilan est loin d’être aussi positif qu’annoncé. On applaudit une baisse de quelques blessés en oubliant l’impact économique, le stress accru des navetteurs, et l’inefficacité flagrante des transports publics coincés dans cette politique punitive.

Multiplier les radars pour faire respecter des règles contestées, c’est entretenir un climat de méfiance, pas de sécurité. Plutôt que de s’enorgueillir de chiffres déconnectés du quotidien, il serait temps que les autorités écoutent les usagers et réévaluent une mesure qui, sous couvert de bienveillance, sacrifie la fluidité et la liberté de circuler.

Les « bobos écolo-gaucho » et Bruxelles Mobilité ne gèrent plus la circulation… ils la punissent. Et tout cela, avec le sourire satisfait de ceux qui confondent coercition et progrès !

Vilain Coco

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