Ecolo : pas un atome de bons sens !
En 2003, dans un moment de clairvoyance cosmique ou après avoir trop respiré les vapeurs de compost, notre illuminé national Delheuze décidait, bravement, de sortir du nucléaire. Parce que pourquoi s’embarrasser d’une énergie bas carbone, stable, et déjà payée, quand on peut plonger tête la première dans les bras d’une précarité énergétique verdoyante ?
Vingt ans plus tard, retournement de veste façon moulin à vent : on prolonge deux réacteurs avec une facture de 31,5 milliards d’euros… Oui, milliards. Avec un «M» comme «merci les Écolos» !
8 milliards pour démanteler ce qu’on aurait pu garder.
15 milliards pour gérer les déchets – parce que, magie verte oblige, ils ne disparaissent pas au chant des ukulélés écolos.
Plus ou moins 1 milliard par an pour prolonger les réacteurs (qu’on avait prévu de fermer, donc).
Et encore 1,5 milliard que l’État va devoir cracher à Engie parce qu’il faut bien partager les risques… qu’il a lui-même créés.
Mais ne soyons pas injustes. Grâce à cette brillante gestion, on a gagné quelques babioles incohérentes : une dépendance accrue au gaz, des prix de l’électricité qui montent plus vite que le taux de CO2, et surtout, une transition énergétique menée comme une randonnée en tongs sur un champ de mines.
Bref, chapeau les artistes, merci les Écolos pour ce chef-d’œuvre dogmatique d’absurdité budgétaire… fallait oser… et vous l’avez fait !
Vilain Coco