Les 100 lignes

Le Parti vert canadien ou l’échec d’un moralisme écologique Alors que le Canada se targue d’être un pays soucieux de son environnement, le Parti vert peine à dépasser le seuil symbolique de 1 % lors du récent scrutin national.
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Le Parti vert canadien ou l’échec d’un moralisme écologique

Alors que le Canada se targue d’être un pays soucieux de son environnement, le Parti vert peine à dépasser le seuil symbolique de 1 % lors du récent scrutin national. 

Ce paradoxe interroge : comment une nation qui protège farouchement ses forêts boréales, impose des taxes carbone et défend l’accord de Paris peut-elle reléguer son principal parti écologiste aux marges de la vie politique ?

La réponse réside peut-être dans la manière dont l’écologie doit être perçue : non comme une idéologie punitive ou dogmatique, mais comme un principe intégré au consensus politique. 

Ce n’est pas que les Canadiens rejettent l’environnement. Ils le vivent, le protègent, souvent mieux que dans bien des pays d’Europe. Mais ils ne veulent pas d’un parti qui culpabilise, oppose, crie au désastre sans proposer de solutions concrètes. Le Parti vert reste enfermé dans une posture de témoignage, comme s’il suffisait de dénoncer pour convaincre.

Que nos bobos verdoyants en prennent de la graine, l’écologie utilement menée ne tourne pas en rond autour de pistes cyclables envahissantes ou de potagers urbains médiévaux !

Le Canada démontre ainsi qu’il est possible de faire avancer la cause écologique sans en faire un levier de culpabilisation ou de clivage.
La protection de la nature n’est pas l’apanage d’une caste minoritaire et exaltée, mais une valeur collective partagée et intégrée au progrès avec intelligence… 

Un pied de nez de plus à l’Europe !

Vilain Coco

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