Une inégalité flagrante entre le jury central francophone et flamand
Le système éducatif francophone est gangréné par un laxisme politico-administratif et une incompétence qui rendent toute réforme salutaire impossible. En Flandre, par contre, ces dernières années, ce sont 35.000 élèves en plus qui ont pu tenter de rattraper leur retard scolaire via les jurys.Quelques différences notables entre les deux systèmes :
Résultats d’examens :
Flandre : 30 jours max après l’épreuve.
FWB : jusqu’à 120 jours !
Nombre de sessions :
Flandre : 3 essais/an. 5 sessions d’examens. Dernière tentative : le 16 août
FWB : 2 essais/an. 2 sessions d’examens. Dernière tentative : le 15 février
Droit de recours :
Flandre : accès à la copie, possibilité de contester la correction, réponse sous 30 jours.
FWB : aucun recours possible, même en cas d’erreur de correction discutable.
Calendrier:
Flandre : La date des examens permet une entrée en études supérieures à la rentrée académique en septembre de la même année.
FWB : le dernier examen de la session démarre en février. L’étudiant(e) de ne peut donc pas rejoindre ses études supérieures avant la rentrée académique de l’année suivante !
Le constat est sans appel : Contrairement au jury flamand, le Jury francophone ne remplit pas son rôle d’accompagnement pourtant essentiel au système d’enseignement traditionnel scandaleusement sclérosé en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un échec de plus à mettre au crédit de notre brillante caste politique et administrative francophone… CQFD !
Vilain Coco
