Nucléaire : l’idiotie écologiste et socialiste
Il aura fallu des années de dogmatisme et d’aveuglement idéologique pour que la Belgique se retrouve dans une impasse énergétique. Sous la pression des écologistes, le pays a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire, une énergie fiable, propre et bon marché, pour se jeter dans les bras d’utopiques alternatives coûteuses et, c’est le comble, plus polluantes !
Les résultats de cette politique sont catastrophiques. La flambée des prix de l’énergie a frappé de plein fouet les ménages et les entreprises, rendant la vie quotidienne plus chère et fragilisant l’économie (coût estimé à 500 millions/an pour le pays).
Ironie du sort, le nouveau gouvernement fédéral annonce aujourd’hui la prolongation des réacteurs Tihange 3 et Doel 4. Une décision qui ressemble à un aveu d’échec cuisant pour l’irresponsable mouvance écolo-socialiste.
Le ministre fédéral de l’Energie, Mathieu Bihet, salue cette prolongation (avec la bénédiction réfléchie d’Engie) comme une avancée, mais, après avoir attendu d’être au pied du mur, extrêmement coûteuse. L’entêtement vert et rouge a conduit à une situation où la Belgique doit maintenant négocier en catastrophe et en position de faiblesse pour garantir son approvisionnement. Pendant ce temps, la dépendance au gaz, avec ses prix volatils et ses lourdes émissions de CO2, a explosé.
Plutôt que de s’acharner à diaboliser le nucléaire, il serait temps d’admettre que cette énergie maîtrisée reste indispensable à un avenir énergétique stable et abordable. Le tango inversé de la politique belge doit servir de leçon pour éviter de sacrifier la souveraineté énergétique sur l’autel d’une idéologie irréaliste.
VILAIN COCO