Les 100 Lignes

Un bâtiment abandonné de 11.500 m2 au cœur du quartier européen de Bruxelles illustre un problème majeur de la gestion immobilière calamiteuse de l’État belge.
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Les errances de la Régie des Bâtiments…

Un bâtiment abandonné de 11.500 m2 au cœur du quartier européen de Bruxelles illustre un problème majeur de la gestion immobilière calamiteuse de l’État belge. 

La Régie des Bâtiments, responsable de 7,2 millions de m2, peine à optimiser l’utilisation de notre patrimoine public. Pour éviter de payer des taxes élevées sur les espaces vacants (45.000 euros par plateau), elle permet à des associations d’occuper certains immeubles gratuitement. Cependant, il n’existe pas de cadastre centralisé des biens de l’État, ce qui complique leur gestion.

L’entretien et la rénovation de ces bâtiments sont problématiques, comme l’illustre le cas du château de Val Duchesse, inutilisable faute de chauffage. Mais les exemples sont nombreux par ailleurs… Environ 100.000 m2 sont inoccupés, dont 50.000 m2 de biens loués, comme un immeuble à Braine-l’Alleud coûtant 331.000 euros par an malgré ses étages vides ! Dans l’absolu, les contrats de location à long terme piègent souvent l’État dans une gestion incompétente et dans des engagements coûteux irresponsables !

Mathieu Michel estime qu’il faudrait cinq milliards d’euros pour rénover l’ensemble du parc immobilier, alors que le budget de la Régie va être réduit de 250 millions d’ici 2029. Cette gestion déficiente entraîne des pertes financières hallucinantes alors que notre pays est en faillite virtuelle, soulevant une fois encore les critiques les plus vives sur le scandaleux gaspillage des fonds publics !

VILAIN COCO

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