Si Bruxelles n’est pas la ville des lumières… elle est bel et bien celle des feux d’artifice nocturnes !
Dans la nuit du 17 février, le quartier autrefois paisible de Saint-Guidon (sauf les soirs de Classico) à Anderlecht a été le théâtre d’une nouvelle symphonie urbaine.
C’est la énième fois que notre capitale, si paisible et harmonieuse selon nos édiles, nous offre ce genre de spectacle guerrier.
Mais rassurez-vous, chers habitants, le monde politique fait timidement mine de sortir de sa torpeur et la police est sur le coup. Les enquêtes sont en cours mais courent surtout derrières des suspects qui, eux, courent toujours aussi… avec une longueur d’avance ! Pendant ce temps-là, on nous rassure, les Bruxellois peuvent dormir sur leurs deux oreilles… du moins, ceux qui ne sont pas réveillés par les détonations !
Où cela va-t-il s’arrêter ? Quand nos élites bien-pensantes prendront-elles leur responsabilités… Quand elles se seront enfin mises d’accord sur un nouveau gouvernement ?
On n’y croit plus guère tant que le vrai diagnostic ne sera pas posé avec gravité et honnêteté.
Pour parler prudemment et ne pas heurter la sensibilité exacerbée des bobos bisounours, nous en appelons à l’analyse des véritables « déterminants sociaux » de ces dérives et de la prolifération de ces petites mafias exotiques en rappelant à nos dirigeants gauchisants une citation d’Aimé Césaire (pourtant d’abord communiste puis apparenté socialiste !) : « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. »
Mais au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !
Vilain Coco
