Tout énamouré, professionnellement s’entend, de sa consœur Hidalgo, l’ami Close ne pouvait rater la cérémonie d’ouverture des JO de Paris et, comme tout bon progressiste, se donner l’alibi parfait de sa présence, au moment de s’envoyer quelques fournées apaisées de petits fours inclusifs.
Participant à une très vague réunion liant l’action des bourgmestres de la planète à l’amélioration putative du climat tout aussi putativement en danger, Close se faisait chantre d’une réunion au sommet organisée par Hidalgo et réunissant « plus de 50 Maires du monde entier ».
C’est pas de l’info ça coco !
A part Libé et jusqu’à l’heure d’écrire ces lignes, aucun organe de presse, parigot ou brusseleir, ne prenait la peine de publier un quelconque compte-rendu des activités de cet aéropage et Close lui-même, humant sans doute une légère amertume de pelure d’oignon, révisait la taille de ses transports en choisissant de diminuer fissa le nombre de photos où on le voyait arpenter la mairie de Paris. A vrai dire, même l’agenda officiel de la maire Hidalgo ne reprenait pas l’événement.
En cherchant encore, on aurait pu aussi se demander si cette réunion de 50 personnes, n’était pas un peu ridicule par rapport à, et au hasard, le congrès de « Anne Hidalgo et 500 maires » intervenu à Lausanne en mai dernier.
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Bruxelles outragée ! Bruxelles brisée ?
Cette réunion aurait-elle alors pu avoir un rapport avec le groupement C40 dont Hidalgo avait pris la présidence en 2016 et qui rassemble un « réseau mondial de 100 maires des principales villes du monde » ... tout en n’en comptant en réalité guère plus de 80 magistrats. Outre que ce « machin », comme l’aurait appelé de Gaulle, semble un peu poussif au niveau de ses activités, notons, au grand désarroi de notre mayeur préféré que... Bruxelles n’y figure même pas.
Bref, et pour faire court, on ne sait pas très bien à quoi a pu servir cette réunion et dans quel cadre elle était organisée mais du moins Close avait-il sa VIP-card officielle pour participer aux festivités des JO.
Courage, faisons-nous oublier...
Et on comprend la fuite à Paname, car du côté de Bruxelles, le mur des réalités s’abattait sur le crâne de notre leader écolo-progressiste. Pour commencer, l’affaire des athlètes des équipes australiennes et américaines de BMX freestyle qui ont séjourné la semaine dernière dans la capitale belge pour y préparer les Jeux olympiques. Comme l’annonçait la RTBF (avec F comme Fête, coucou Philippot), les malheureux australiens se sont fait dérober leur matériel, jeté un peu plus loin des vitres brisées de leur véhicule. Une image hélas trop bien connue des Bruxellois.
Manque de pot pour l’ami Close, des petits malins n’ont pas trouvé meilleure idée d’accuser la racaille de Paris d’avoir commis ce délit au cœur du Village olympique, histoire de tacler l’organisation et les mesures de sécurité. Et voilà comment, dans toute la presse française, il fut répété à l’envi que, non, non, le vol et la dégradation avaient bien eu lieu... à Bruxelles, ville monde apaisée.
Le bruit du légaliste Close et la fureur du Conseil d’état
Plus proche de chez nous, l’ami Close, se croyant toujours hors d’atteinte à Paris, se prenait une deuxième claque sur le coin de la nuque, en provenance du Conseil d’état cette fois. Le lecteur assidu de Pan se souviendra que not’bon prince avait décidé de déroger aux normes de bruit de la foire du Midi, accordant une dérogation aux forains quant aux niveaux sonores supportables voire insupportables dans la nuit.
Or donc la haute instance devait statuer que le bourgmestre n’est pas compétent pour accorder une telle dérogation. Interrogé par Belga, Philippe Close a déclaré, comme à son habitude, « prendre acte de l’arrêt du Conseil d’État mais il a souligné que, comme d’autres bourgmestres, il ne faisait qu’agir sur instructions de Bruxelles Environnement. » Un peu racuspote comme attitude, Philou
Rira bien qui...
Enfin, et là encore nous avions souligné le mépris goguenard du bourgmestre à l’égard de Claude Archer, le responsable de Transparencia, dont Close se disait « coutumier de plaintes » multiples et variées qui « finissaient par nous faire rire » ...
Cette fois pourtant, la blagounette semble tourner à l’aigre dans le dossier de la fraude électorale du PS par sms puisque celui-ci fait l’objet de l’ouverture d’un dossier pénal mené par le juge d’instruction Olivier Anciaux. Infractions retenues ? Rétention de documents, fraude informatique, utilisation abusive de données privées et violation de la vie privée... Ouille, ça pique !
Sur le volet civil et selon le média L-Post, « une dernière audience était prévue sur le plan civil, jeudi dernier (25 juillet), dans le cadre d’une action en représailles initiée par les personnes accusées (NDLR : le PS donc) pour obliger Transparencia à mettre fin à la campagne dénonçant la fraude électorale sous peine d’astreinte. » Une action au civil forcément gelée par le principe voulant que le pénal tient le civil en l’état. Décidément, pour Close, ce petit séjour à Paris aura été une véritable fête.