Les jeux ne sont pas faits pour autant et l’ami Smet doit mouiller la chemise pour convaincre nos fonctionnaires hors-taxes que migrer vers le Nord revient à devenir un « facteur de changement » de la ville. Le bla-bla habituel pour nier que l’insécurité et la drogue font partie de l’équation d’une ville livrée au wokisme écologiste le plus béat.

Came voor iedereen

Sans doute un peu déstabilisé par un public demeurant insensible à ses niaiseries, Smet le visionnaire ne trouva rien de mieux d’argumenter que si la drogue n’était pas l’apanage des quartiers Nord, elle était aussi bien présente à Schumann même si un peu plus blanche. Et que cela ne devrait d’ailleurs pas déranger les fonctionnaires de la belle Europe parmi lesquels, Smet dixit, se cachent de nombreux consommateurs ! Nous qui croyions qu’il n’y avait que des amateurs de pots-de-vin, nous voilà bien étonnés.

Flamands très européistes

Tollé de l’administration européenne, rétropédalage du cabinet Smet qui, apparemment comme Magnette sur ses blagues flamando-wallones, n’avait pas été correctement compris, rien n’y a fait : les ronds de cuir européens exigent des excuses. Il devrait pourtant arrêter d’avoir l’air étonné Pascal Smet : en 2014, l’administration flamande organisait des « safaris urbains » pour les fonctionnaires flamands censés travailler dans... le quartier Nord en 2018, une zone ressentie comme « à risques »,dont un parc décrit comme « hostile ».

Bushland bruxellois

A cette époque, la propagande du gouvernement bruxellois était déjà la même et évoquait « cette partie de Bruxelles en pleine mutation qui attire de plus en plus de sociétés ». Plutôt des congrégations de fonctionnaires. Un peu comme l’Australie et sa population contrainte par la Couronne britannique. Ne manquent que les kangourous mais faisons confiance : Pascal Smet y pourvoira.