Fatshi a un message plus digne que les microcosmes européistes.
Envers Israël, un constat : la multiplication d’hostilités en provenance d’États ayant l’islam en commun, du Yémen à l’Iran en passant par le Liban dont les échos résonnent en Occident au sein de communautés musulmanes.
Cependant, le Landerneau politique européen reste aveugle et sourd. Lorsque le sage montre la lune, le sot regarde le doigt. La propagation de l’islam a réintroduit l’antisémitisme. L’européiste Macron trouve cela « inexplicable ». L’on entend souvent dire qu’il s’agirait de l’islamisme et non de l’islam. Et quand bien même cette fumisterie relativiste aurait le moindre fondement, celui-ci ne justifierait pas une si servile passivité. Le nombre croissant d’églises incendiées ou vandalisées donne matière à réfléchir. L’islamisme est un concept lénifiant, fourre-tout où ces collaborateurs rangent ce qui choque l’opinion publique, histoire d’en exonérer artificiellement l’islam et d’édulcorer fallacieusement ce culte foncièrement belliqueux (dont le modèle Mahomet était lui-même djihadiste, pas une petite sœur des cœurs). Ce n’est pas une religion comme les autres : le Juif n’y est toléré que soumis. Le coran qualifie de dhimmi ce que Mein Kampf qualifiait de sous-homme. En arabe, noir et esclave sont désignés d’un même mot. Pures coïncidences ?
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Occidentaux et Africains sont les prochaines cibles. Les hostilités des quartiers islamisés sont significatives, celles des fameux déséquilibrés. Pourtant, les grandes entreprises collaborantes exigent toujours plus d’immigration, inciviques au point de se moquer de l’invasion de cohortes hostiles lors de ces flux largement incontrôlés. Tant d’immigrationnistes complaisants ; autant de traîtres. Que feront les Occidentaux et les Africains si Israël tombe ? Au Congo, le djihâd est mené à l’Est par des terroristes, des musulmans dits islamistes, tandis qu’à Kinshasa, la revendication politique émane de ceux qui se disent modérés ; le classique étau de la solidarité mahométane en perspective d’expansion territoriale. En Belgique, l’extravagant(e) écologiste transgenre, au poste de vice-premier ministre néanmoins, a lancé l’idée d’une offensive anti-Israël devant la Cour Internationale de Justice, soutenant ainsi, de facto aux côtés du Hamas, la thèse aberrante du prétendu génocide. Un génocide se soldant par une augmentation de population ; le concept est plutôt saugrenu. De plus, rappelons que, de plein droit, tout État est juridiquement fondé à mener des représailles tant que l’agression en cause perdure, a fortiori quand l’ONU ou l’autorité responsable, cad l’Autorité palestinienne, s’avèrent incapables de la juguler. Le pogrom du 7 octobre perdure dans la mesure où les otages demeurent captifs.
L’on pourrait en citer d’autres. Alexander De Croo, chèvre-choutiste de niveau olympique, est l’auteur d’une déclaration lunaire, au mépris des otages : «la violence et la répression massives conduisent à un radicalisme nouveau et plus grand encore ». Sur Terre, s’agissant d’un pogrom continué, cela place le Hamas en posture de résistance à la répression. En Belgique, l’autorité politique ménage la revendication musulmane, suprême compromission dont profite le terrorisme.
Partout en Europe, une guerre civile larvée gagne en intensité, graduellement. Le prix du déni de réalité sera de rendre plus sanglante la victoire des Européens contre l’agresseur. Plutôt qu’entendre cette lame de fond qui augmente et surgira, le microcosme politique resserre les rangs pour se cramponner au pouvoir. Philippe de Villiers a trouvé un nom à cette attitude :
le syndrome du lapin dans les phares. La classe politique européiste est tétanisée, comme ce gibier, jusqu’au jour où…
Aux antipodes de l’indignité collaborationniste, un homme politique s’est distingué, le Chef de l’État congolais. Oui, Fatshi, à la tête du géant africain, après avoir exprimé sa solidarité envers le Peuple israélien et présenté ses condoléances aux victimes et à leurs proches, au lendemain du pogrom du 7 octobre, il a clairement affirmé que « Le Congo et l’État d’Israël sont unis pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes ». Capito, De Croo ? Au fait, pas encore parti ?
Guillaume MOKENGELI