A quoi assiste-t-on à Bruxelles ?
La Région « s’effrite » pour citer Bruno Colmant, elle est devenue un enfer fiscal, 3 communes osent encore, bien sûr, après les élections, annoncer l’augmentation de l’impôt cadastral, les déplacements sont devenus impossibles, les Bruxellois quittent, s’ils le peuvent, cette ville devenue sale où il y eut en 2024, 80 fusillades et 9 morts, dans une Région où le malheureux Vervoort osa dire qu’il n’y avait pas de problème de sécurité, où des couvre-feux doivent être appliqués afin de protéger les gens, où, dans les quartiers de non-droit, les pompiers et les ambulances sont accueillis par des cocktails Molotov etc.
Des chiffres… Aucun contrôle. La Cour des comptes… connaît pas !
Les chiffres parlent et hurlent que ce système ne fonctionne plus, que plus rien ne fonctionne :
Une première depuis 1836, date de création de la cour des Comptes, cette haute institution, émanation du Parlement, refuse pour la troisième fois… Oui, vous avez bien lu… pour la troisième fois de contrôler les comptes de la Région tant ils sont grossièrement incorrects.
Lisez votre journal numérique et accédez à tous nos articles réservés aux abonnés.
A PARTIR DE 6€/MOISSans engagement.
Abonnez-vousDéjà abonné ? Connectez-vous
Le déficit s’est accru ces trois dernières années de 184 %. Un record absolu en Belgique depuis la création du royaume… Qui dit mieux !
L’endettement atteint 14 milliards d’euros, pour un budget de 7, 5 milliards. En 2018, ce déficit était à 6 milliards ! Effroyable, quasi la situation d’un pays en voie de développement. Mais personne ne s’émeut, l’argent viendra bien de quelque part … Pourquoi se gêner tant qu’il y a des contribuables qui, assommés d’impôts, casquent encore.
Qui ? Qui sera l’homme ou la femme politique qui osera dire que ce système ne peut plus fonctionner ? Car là est la seule vérité, la seule réalité qu’ils ne veulent pas voir.
Un gouvernement qui ne pourra que décevoir
J’ai déjà écrit que le gouvernement Leisterh, si jamais, un jour il se forme, était mort-né. Il ne pourra que décevoir les électeurs bruxellois qui l’ont choisi pour en finir avec le fanatisme écolo, le communautarisme du PS, pour que nos valeurs soient respectées, pour détricoter un plan de mobilité qui chaque jour assassine, asphyxie Bruxelles, étrangle les commerces, fait fuir les entreprises, chasse les habitants qui payent des impôts. Tout le monde le sait, tout le monde le voit, tout le monde en souffre… Et pourtant, les politiques font semblant de négocier l’irréconciliable.
Cohabiter avec des gens infréquentables
D. Leisterh devrait cohabiter avec Elke Van den Brandt, grande prêtresse Groen qui, au nom de son fanatisme mortifère, profitant ignoblement de la Covid, a mis en place les chaînes qui enserrent Bruxelles. Il devrait aussi gouverner avec un PS qui a fait une mue totale vers le communautarisme et le confessionnalisme.
Sont-ils conscients, nos élus, que Bruxelles est devenue aux yeux du monde le laboratoire de ce qu’il ne faut pas faire. L’écrivain Kamel Daoud m’a écrit que Bruxelles sera un Califat au cœur de l’Europe. Les presses américaine, britannique, allemande font état de l’effondrement de notre ville. La situation de la Ville Région est un exemple négatif planétaire. Le laxisme molenbeekois a conduit cette commune, aujourd’hui universellement connue comme une stupéfiante pépinière de terroristes. La gangrène s’étend maintenant à d’autres communes, mêlant radicalisation islamique et irrépressible trafic de drogue, comme les deux faces du même dramatique échec de l’intégration, symbole effrayant de l’impuissance de services publics réduits à l’état de pourvoyeurs de juteux mandats, sans la moindre efficacité. Voilà la tenaille qui enserre Bruxelles où, sous couvert de communautarisme, on nourrit, on accepte, on subit les trafiquants, qui, ne l’oublions pas, sont aussi des électeurs… et on se plie devant l’inversion de nos valeurs. Les attentats de Paris et Bruxelles ont amplement démontré le lien entre les trafics de drogue et la radicalisation. Et si vous osez ne fut-ce que le constater, vous êtes un raciste, un islamophobe, un fasciste, un nazi.
Triomphe du communautarisme… Des chiffres éloquents !
D’après des statistiques officielles, il n’y a plus à Bruxelles que 26 % de Belges de souche, les 74 % se répartissant entre étrangers et compatriotes ayant obtenu la qualité de Belge. Au sein de ce groupe de 74 %, on estime, ici on ne dispose pas de chiffres officiels, qu’entre 40 et 45 % seraient musulmans. Je l’ai souvent écrit, et le vois de près tous les jours, la plupart de nos concitoyens musulmans pratiquent leur religion en toute quiétude, sans poser le moindre problème, pas plus que n’en posent les chrétiens, dont on sait que tous ne vont pas à l’église le dimanche, et que tous ne sont pas de vertueux paroissiens.
Et nous alors !
Dès lors, en ma qualité de membre de cette minorité de 26 %, je pose la question : Qui nous représente ? Qui défend nos valeurs ? Qui défend notre mode de vie ? Qui défend nos us et coutumes ? Qui défend notre liberté de conscience, d’expression, de parole, notre laïcité si chèrement acquise ?
Alors, si demain un Homme/Femme d’État se lève et ose proclamer que plus rien ne fonctionne, que les communes sont des gouffres financiers inutiles, que le système électoral viole les principes du suffrage universel, que le vote multiple est l’arme fatale du communautarisme, que la Région est en faillite, qu’elle est ingouvernable, il aura certes une lourde, une très lourde tâche. Mais il devra aussi prendre en compte une totale recomposition de la Région sur base de l’indéniable communautarisation, et enfin faire une place, une toute petite place, à la petite communauté minoritaire que constituent encore les Belges d’origine… qui, mais oui, mais oui… eux aussi, ont le droit d’être attachés à des valeurs, d’avoir, s’il échet une foi, un passé, une histoire, des habitudes, des exigences, qui, elles aussi, méritent le respect !
Merry Hermanus