Le microcosme politique belge dévalorise les chrétiens.
Que valent six millions de Congolais morts par rapport à quelques milliers de Palestiniens ? Manifestement, rien !
L’on nous bassine les oreilles chaque jour à propos de Gaza; la bien-pensance donnant écho aux prétendues statistiques du HAMAS, signe du niveau de délabrement moral de la doxa politiquement correcte. Et c’est sur ce fond fangeux que cette propagande nauséabonde se propage en victimisant à outrance la population qui avait porté au pouvoir ce groupe terroriste et qui s’était collectivement réjouie du pogrom du 7 octobre dernier. À entendre nos traîtres, l’ennemi aurait raison: les représailles militaires de l’État agressé, Israël en l’occurrence, seraient constitutives de génocide sous prétexte du nombre de morts. Une imposture indécente, car le nombre n’est pas un critère pertinent. Ce qui caractérise un génocide, c’est l’objectif d’extermination. Le nombre de Palestiniens augmente; un fait établissant que l’invocation d’extermination est une fumisterie. Bref, relevons que les Congolais ne bénéficient pas d’une telle empathie: ni propagande de soutien ni indignation militante de la presse mainstream ni mobilisation étudiante de notre belle jeunesse si prompte à soutenir les antisémites d’aujourd’hui sur fond d’islam et de multiculturalisme.
Lisez votre journal numérique et accédez à tous nos articles réservés aux abonnés.
A PARTIR DE 6€/MOISSans engagement.
Abonnez-vousDéjà abonné ? Connectez-vous
Deux poids, deux mesures…
Il n’y a pas de génocide à Gaza mais de surcroît, de quels tués parle-t-on ? Plus de quinze mille des prétendus civils étaient des terroristes armés, pas des victimes. Les autres étaient idéologiquement compatibles, ne serait-ce qu’au titre de la solidarité musulmane dont les Européens commencent, enfin, à prendre conscience: l’oumma avant tout, surtout contre les Juifs, FROM THE RIVER TO ANYWHERE. La mort de ces civils solidaires est la conséquence directe des agissements du HAMAS et du soutien objectif que l’Autorité palestinienne lui porte en ne le neutralisant pas. Aurait-il fallu qu’Israël renonce aux représailles tendant à éradiquer le HAMAS ? Faudrait-il qu’Israël consente à sa propre annihilation ? Que veulent vraiment nos bonnes âmes en leur islamo-collaboration ? L’Armée israélienne a nettement moins de victimes collatérales à son actif que les forces intervenues lors des destructions de Mossoul et Rakka. Là encore, singulière discrimination au détriment du Congo. Six millions de morts, quatre cent fois plus, sans parler des déplacés, et puis ? Qu’ont-ils fait pour mériter que la bien-pensance réserve son indignation à seulement quelques milliers de Gazaouis, globalement des électeurs du HAMAS ? Les Congolais sont généralement chrétiens; voilà la différence essentielle. L’abjection de la bien-pensance incline à la trahison des valeurs et des solidarités qui fondent notre société. Israël est des nôtres.
Au Congo, il n’y a ni génocide caractérisé, à défaut d’intention d’extermination, ni génocidaire par conséquent, mais il y a indubitablement des massacres à grande échelle et, en marge de ceux-ci, des millions de morts qui résultent des aléas de cette guerre de pauvres: malnutrition, épidémies, etc. Observons qu’au Congo aussi, le plus grand massacreur est un groupe armé musulman, l’ADF; de quoi réjouir nos bien-pensants. Soulignons leur constance: ils ne s’en indignent pas non plus. Ils ne s’émeuvent pas davantage des persécutions des chrétiens d’Orient ou d’ailleurs. Le microcosme politique belge se tait en toutes les langues du pays: silence, stilte, schweigen. Il est même disposé à se taire en arabe ou en turc. Six millions de morts, tout cela ne vaut pas Gaza. Sinistre bilan quantitativement égal à la Shoah.
Passivité ignoble de nos politiques: du PS à son frère siamois, le crypto-socialiste MR, sans oublier les autres prétendus humanistes jusqu’à l’extrême-gauche, pas un seul ne rachète les autres. Ce ramassis de nouilles ne s’indigne que mollement et rarement. Aucune mobilisation collective ni soutien décisif à ce pays qui demeure si proche de nous, le Congo. À l’instar d’un cours boursier en baisse, le Congolais lambda ne présente pas de dividende politique tandis que l’activisme musulman offre une clientèle à ces opportunistes patentés. Il faudrait, tout au contraire, un soutien énergique et publiquement affirmé en faveur des Congolais à l’heure où le conflit régional s’intensifie. Le Congo a certes des carences, et ses propres responsabilités évidemment, mais ignorer ses morts et délaisser ses vivants, c’est ajouter l’ignominie morale à l’indignité politique.