Immédiatement après cet attentat, la photo d’un nourrisson massacré, gisant mort et ensanglanté au sol, a circulé sur les réseaux sociaux. L’on songe à une photographie analogue, celle d’un enfant musulman noyé venu de Syrie, et l’on observe que la presse mainstream internationale ne s’émeut pas autant du sort d’un bébé chrétien. Ce n’est pas une occultation isolée : les persécutions de chrétiens, en Afrique ou en Orient en particulier, reçoivent peu d’écho de la part des journaleux de la bien-pensance en leur nauséabonde inclination à la désinformation.

Longtemps, le Congo a été pratiquement seul face aux ennemis, outre des infiltrations de traîtres en son sein : de lourdes entraves au rétablissement de la paix tandis que la présence onusienne se montrait largement déficiente. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était littéralement piégé de la sorte à son accession à la Présidence de la République. Il a néanmoins pris des initiatives diplomatiques. Il a réussi à obtenir que le régime de Paul Kagame soit mis sur la sellette, mais celui-ci dispose encore de soutiens. 

L’État islamique qatari est actif

Cette complaisance néfaste a ouvert la voie au Qatar. L’État islamique qatari est actif : entrisme par corruption au sein du Parlement européen, opération de relation publique à l’échelle globale via la Coupe du Monde de la FIFA, auparavant et depuis des années, endoctrinement des communautés musulmanes par la chaîne télévisée Al Jazeera, sans parler d’investissements en Afrique et en Occident. L’idée avait été évoquée à Washington à l’occasion de l’US-AFRICA LEADERS, en décembre dernier ; encore une péripétie à la Biden. Aujourd’hui, nos petits hommes gris trouvent judicieux de laisser le Qatar entrer en piste. C’est oublier, ou affecter d’oublier, que le Qatar est également l’un des parrains, au sens mafieux du terme, du terrorisme islamique par le financement des Frères musulmans, de l’État islamique, d’al-Qaïda, d’HTS Hayy’at Tahrir al-Sham (ex-Jabhat al-Nosra) et du Hezbollah libanais. Finalement, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a refusé de se rendre à Doha pour cette médiation contestable qui était envisagée pour le 23 janvier 2023. 

L’Histoire enseigne qu’au Congo, les infiltrations islamiques se sont toujours traduites par de graves nuisances. N’en déplaise à nos bien-pensants à la mémoire courte, c’est Léopold II, Roi de l’État Indépendant du Congo, qui a libéré les Congolais du joug esclavagiste arabe. Plus tard, à la suite de l’immigration libanaise, le Hezbollah s’est invité au pays. Et actuellement, la communauté musulmane prétend jouer un rôle politique tandis que le terrorisme, musulman lui aussi, fait rage à l’est. Le sempiternel jeu complice musulman « modéré » musulman « islamiste » dont, au demeurant, le modèle est commun : le djihadiste Mahomet. Ouvrir les portes du Congo au Qatar, ce serait assurer la propagation de l’islam et tout ce que cela charrie d’hostilités envers les chrétiens congolais entre autres. N’oublions pas le nourrisson congolais massacré à Kasindi. RIP.