Vous aussi, pauvres mortels, vous savez que demander des travaux complémentaires à votre entrepreneur après que le devis initial a été entériné, a de fortes chances de vous coûter un bras. Dans le cas de la « maison des parlementaires » wallons, une appellation mignonette comme tout, c’est tout aussi vrai mais beaucoup moins grave puisque tout oubli se résorbe immédiatement en puisant dans vos poches de contribuables. Cette maison, c’est aussi un peu la vôtre finalement.

Bâtiment déconnecté

La dernière bourde à 85.000 euros et à vrai dire on n’en est plus à ça, réside dans la découverte du fait que le bâtiment - qui doit ouvrir ses portes en septembre - est trop isolé et ne laisse pas passer les ondes téléphoniques.

Sur son site, le groupe Artes, en charge de la construction, évoque pourtant un bâtiment « connecté ». Le surcoût rigolo qui en découle, destiné à la pose d’antennes de téléphonie mobile à l’intérieur de la nouvelle architecture, a fait les choux gras de LN24 la semaine dernière. On n’espère qu’aucun des parlementaires n’est électrosensible : ce serait amusant de participer aux séances plénières coiffé d’un casque en aluminium.

Acouphènes politiques

En attendant, les responsables ont vite fait de désigner le coupable multi-usage du moment : Frédéric Janssens, l’ancien greffier responsable de tout depuis son éviction. Une manière élégante de dédouaner les satrapes de la socialie en marche, à la manœuvre dans ce parlement depuis des lustres. Marcourt, qui semble apparemment de plus en plus démonétisé, a eu, lui aussi, le privilège d'être cité dans l'embrouillamini. Ses oreilles n’ont pas fini de siffler. Et pas à cause du Gsm.