
Les « escrocs de la vérité »
Les amis ou prétendus amis. Les non-amis. « Les hostiles » qui souvent ne vous connaissent pas. (Tous les acteurs de profession journaliste, avocat, médecin, etc.). Tous ceux de manière générale qui portent un jugement sur une personne ; on pourrait peut-être les qualifier d’escrocs de la vérité. Il est toujours plus difficile d’échanger des propos avec une personne « convaincue ». Cette conviction est pire que le mensonge, qui est contraire à la vérité, mais que l’on peut démonter. Ces non-juges, outre l’absence d’empathie, de compassion, de tolérance, de recherche de vérité, ont un principal défaut : « ils se prennent pour des juges et oublient qu’il faut toujours vérifier en écoutant, en interrogeant la thèse adverse ». Et donc ils ne pratiquent pas le principe du contradictoire.
Une confiance bafouée
On peut avoir une appréciation et s’interroger aussi. Mais de quel droit l’ami, le copain, le non ami, l’ennemi, l’hostile et tous les autres, se permettent de juger un autre homme. Que connaissent-ils de la vérité de ceux-ci s’ils ne s’en tiennent qu’à « un son de cloche » même médiatisée. Cette confiance (bafouée) qu’un ami porte à un autre ami, ou à un non ami ou pour quiconque qu’il rencontre, place l’être humain devant un faux tribunal qui a perdu « le bon sens » et élimine le doute (il n’y a pas de pensée sans doute). Si « L’ACTE » posé par un homme suscite l’interrogation, ne faut-il pas s’abstenir d’émettre « une opinion » habillée d’un vêtement factice qui constitue un jugement définitif.
En fait la paresse, l’égoïsme, l’indifférence ou le goût de « l’invective », « le justicier » sont l’apanage de pratiquement tous les êtres humains. Ceux-ci se fondent sur « L’APPARENCE ». (qui parfois tant en droit que sur le plan de la vie quotidienne, a un impact). D’ailleurs « L’APPARENCE », sans examen, sans le doute, sans le questionnement sera l’alibi des faux « bien-pensants » dont le comportement et le faux jugement, s’ils ne massacrent pas, blessent de manière injuste.
La chronique judiciaire de maître Jean Bornet