
Les Démocrates ont juré la mort politique, économique, sociale de Donald Trump, inculpé de … 91 chefs d’accusation, plus qu’Al Capone ou n’importe quel terroriste. C’est que la bête est coriace et qu’il faut l’abattre avant le 5 novembre 2024, quelquefois que les électeurs auraient l’idée saugrenue de le renvoyer à la Maison Blanche ! Chacun a compris que s’il n’était pas à nouveau candidat, il pourrait mener une vie tranquille et s’occuper, enfin, de la belle Melania, sans être inquiété par la justice.
Des procureurs Démocrates
A New York, une bobo démocrate accuse Trump de l’avoir violée dans les années 90 dans les cabines d’essayage d’un grand magasin lors d’une soirée mondaine. Elle n’est plus très sûre de la date, n'a pas porté plainte à l’époque et n’a aucun témoin. Elle a bénéficié d’une loi récente modifiant rétroactivement (c’est beau l’Etat de droit !) la durée de la prescription. Grâce à Trump, l’écrivaine ratée est devenue à succès et a empoché 5 millions de dollars (c’est beau la justice à l’ère du #Metoo!).
A New York toujours, Alvin Brag est un des procureurs Soros dont la campagne a été financée par le milliardaire progressiste afin de vider les prisons et diminuer les peines ... sauf celles de Donald Trump. En échange de son silence, ce dernier avait payé 130.000 dollars en 2016 à une actrice porno (pour une liaison dix ans plus tôt), un acte parfaitement légal. Cependant, pour garantir davantage de confidentialité (c’est réussi !), il a sorti l’argent à partir des comptes d’une de ses sociétés. Sur cette base, le procureur a monté une affaire abracadabrantesque de financement illégal de campagne électorale que même le très démocrate New York Times pense qu’elle n’aboutira pas.
La procureure générale de New York, Letitia James, encore une démocrate, allègue que Trump et sa société ont trompé des banques sur la valeur de leurs actifs en les surévaluant. Personne n’a porté plainte, personne n’a été lésé et les prêts obtenus dans ce cadre ont été remboursés en temps et en heure. Si elle aboutit, cette procédure peut aboutir à la faillite de l’empire Trump et le ruiner.
En Géorgie, la procureure démocrate accuse Trump et 18 (!) autres personnes d’avoir cherché à falsifier le résultat de l’élection présidentielle de 2020 dans cet Etat, notamment par un coup de téléphone au gouverneur républicain. Cet épisode est public, mais elle a attendu deux ans et demi et que Trump soit à nouveau candidat pour l’inculper de 13 chefs d’inculpation. Pour ce faire - rien n’est trop beau pour le Donald – dans un montage surréaliste, elle a activé une loi contre les réseaux criminels qui n’est que très rarement utilisée, même contre les grands mafieux.
« Conspiration » et « atteinte à la sécurité nationale »
Les deux dernières affaires ont été initiées par le ministre de la Justice Merrick Garland (tiens, il est Démocrate !) qui a nommé en novembre 2022 - 22 mois après les émeutes du 6 janvier ! - un procureur spécial, Jack Smith , dont l’épouse a réalisé un documentaire à la gloire de Michelle Obama et est donatrice pour la campagne de Joe Biden !
Dans l’affaire du 6 janvier, à peine plus d’un an avant la présidentielle dont il est le favori républicain, Trump est inculpé, de rien moins que de « conspiration et participation à une entreprise criminelle pour modifier le résultat des élections ». L’ancien président avait parfaitement le droit de contester le résultat d’une élection entachée d’irrégularités. Le 6 janvier 2020, il a appelé ses partisans à manifester peacefully devant le Capitole et, le 20 janvier, il a quitté tranquillement la Maison Blanche.
Une justice à deux vitesses
La conservation d’archives présidentielles dans son domaine de Mar-a-Lago est la plus sérieuse accusation. Selon celle-ci, certains documents seraient confidentiels et « pourraient mettre en danger la sécurité nationale ». Trump affirme qu’en tant que président, il avait le pouvoir de déclassifier ses documents. Quelques semaines après le raid ultramédiatisé dans sa propriété de Floride, des documents datant des huit années de la vice-présidence de Joe Biden ont été retrouvés dans cinq endroits différents, dont un garage fermé par une simple clé, mais aucun média n’était présent et, rassurez-vous, ce fut sans conséquence pour le président en fonction.
On l’aura compris, les chefs d’accusation sont, au mieux, tirés par les cheveux, parfois complètement rocambolesques. Il faut mesurer cet empressement de la justice à son inertie quand il s’agit de poursuivre des méfaits démocrates, autrement plus établis :
- les turpitudes de la famille Biden en Ukraine (notamment l’intervention reconnue de Biden pour demander et obtenir l’éviction d’un procureur qui enquêtait sur une société ukrainienne gazière dont Hunter Biden était opportunément devenu administrateur) ;
- La destruction par Hillary Clinton de dizaines de milliers d’emails de son serveur privé alors qu’elle était Secrétaire d’État (en détruisant même son ordinateur avec un marteau) ;
- la peine symbolique infligée à l’agent du FBI Kevin Clinesmith pour avoir falsifié des documents pour permettre la surveillance de la campagne Trump par le FBI.
La légèreté sur le fond des accusations contre Trump n’empêche pas qu’il risque très sérieusement d’être condamné, voire emprisonné car la justice ici qu’il affronte n’est pas cette institution impartiale, jugeant sans complaisance ni parti pris, mais une machine destinée à abattre Trump à tout prix, mise en œuvre par des individus politisés à l’extrême.
Des jurys sous influence
Comment la machine judiciaire démocrate cherche-t-elle à broyer Trump ? Les mêmes procureurs qui se montrent complaisants pour les crimes de sang, en trouvant des excuses aux auteurs issus de minorités raciales, réclament des peines maximales contre Trump et ses co-inculpés. Ces derniers se voient offrir un plea bargaining, l’impunité ou une peine réduite, en échange d’un témoignage contre Donald Trump, ce qui leur évite l’incertitude d’un procès et de colossaux frais d’avocats. En outre, les procédures contre Trump se déroulent à New York, Washington et Atlanta, des villes à majorité écrasante Démocrate. Les « Grands jurys » de citoyens tirés au sort qui doivent valider les décisions du procureur sont donc largement acquis à l’accusation.
Harcèlement judiciaire
Jusqu’ici cette stratégie s’avère payante. La campagne présidentielle du chouchou des Républicains est complètement perturbée par les convocations judiciaires - il doit se rendre au tribunal la veille du Supertuesday, le jour le plus important des primaires -, le temps qu’il y consacre, les dizaines de millions de dollars de frais d’avocats et la communication qu’il est contraint de faire autour de ces affaires, au détriment de sa campagne.
En prison le jour de l’élection ?
Il n’est pas exclu qu’il soit condamné avant l’élection et qu’il aille en prison. « Nul n’est au-dessus de la loi » (nobody is above the law), mais la loi est censée s' appliquer de façon égale pour tous. Donald Trump bénéficie manifestement d’un traitement très privilégié. La Justice des Etats-Unis ressemble de plus en plus à celle d’une république bananière !