Greta Thunberg, reçoit un doctorat honorifique en Théologie. On aura tout vu !

Environnement

Auteur: Alessandra d'Angelo — Rédactrice en Chef

Publié le 24 mars 2023 à 10:11

Si, si ! Tu le lis, tu le relis, tu n’y crois pas et puis tu te rends compte que ce n’est pas un fake new. L’activiste climatique suédoise, icone de l’écologie radicale, Greta Thunberg (20 ans), recevra un doctorat honorifique du département de théologie de l’Université d’Helsinki. Elle vient d’être nommée parmi 30 autres cités à recevoir le titre de « doctor honoris causa », la plus haute distinction de l’université. La cérémonie aura lieu au mois de mai prochain. Question primaire, excusez ma simplicité : quelle est la relation entre l’activisme et la théologie ? Pourquoi ce doctorat « Gretin ». Oups « crétin » ? Apparemment, le changement climatique ne relève plus de la science. Il est érigé au rang de religion. A l’évidence, la sous-culture verte prend aussi du pouvoir académique. Edulcorant de base de cette pollution, l’aspartame cancéreux des « néo-valeurs ».

Greta, qui a cessé d’aller au lycée à l’âge de 16 ans pour « combattre » le changement climatique, s’est vu ainsi remettre un doctorat honorifique de la Faculté de théologie de l’Université d’Helsinki. « En choisissant Greta comme Doctor Honoris Causa, nous déclarons que nous voulons être aussi audacieux et influents qu'elle », a déclaré le professeur Martti Nissinen, dans une interview accordée à Helsingin Sanomat. Quant à Tuomas Heikkilä, professeur d’histoire de l’Église à l’université, elle justifie cette initiative en ces termes : « La faculté de théologie étudie les questions centrales de l’humanité. Les plus grands espoirs et les plus grandes craintes. Les plus grandes menaces actuelles, telles que le changement climatique, la disparition de la nature et les guerres, sont des problèmes créés par l’homme ».

Theologia ? Interrogans

« La théologie est un ensemble de champs disciplinaires qui concernent l'idée de Dieu ou du divin. L'approche confessante de ces champs d'étude les distingue de l'approche agnostique des sciences des religions ». A moins de considérer le réchauffement climatique comme une idéologie ou une religion du climat, quelle est la relation ? Peut-être Greta porte-t-elle une action forte pour le Seigneur, ce qui suffit à lui en rendre mérite ? Toujours est-il que le changement climatique anthropique se voit ainsi élevé non au rang de science, mais au rang de religion, religion à laquelle d’ailleurs tout le monde doit croire, faute d’être exclu du groupe dominant des « bien-pensants » à l’ère des « néo-valeurs ».

Cela en dit long autant de la théologie et de certaines disciplines des sciences dites de l’homme devenues woke que du fanatisme idéologique inculte. Seule compte désormais l’horizontalité et le nivèlement pourvu qu’ils soient strictement stériles. Docteur honoris causa ? « Chère » Greta, vous voudriez spontanément remettre votre diplôme de docteur en théologie pour concourir dans la mauvaise catégorie, si vous aviez obtenu votre doctorat, grâce à quelques neurones « déverdifiés, » dans cette université.