Depuis la crise du Covid, le bashing « anti- automobiles » exercé par nos politiques a pris des proportions insensées. Les prétextes invoqués sont nombreux : bruit, pollution, vitesse excessive, place prise dans l’espace public, morts sur les routes…

Bien sûr, prises une par une, ces « nuisances » peuvent paraître en partie justifiées à certains. Mais envisagées globalement par nos autorités, elles confirment leur évidence : il faut tuer l’automobile, et vite !

C’est évidemment à quoi se sont attachées avec application ces mêmes autorités, principalement phagocytées par les partis verts au pouvoir (avec l’aide de l’Europe), en mettant en place un tas de dispositifs qui entravent gravement la circulation : LEZ, Good Move, normes Euro, installations de radars, prolifération de caméras ANPR, limitations de vitesse absurdes, augmentation des taxes, mais aussi fermetures de voiries ou suppression de stationnements. Et ne parlons pas de l’état des routes qui se dégrade d’année en année…

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Et désormais, on peut rajouter à cette liste impressionnante, les travaux qui envahissent l’espace public de toutes parts de manière désordonnée. Le sommet en la matière est atteint avec les fermetures imposées au carrefour Léonard depuis ce 16 avril ! Aucune concertation inter-régionale, dont sont autant responsables la Flandre qui a péché par négligence, et la Région bruxelloise qui semble soudain découvrir l’ouverture d’un chantier annoncé depuis des mois (comme également précisé dans notre Une).

En attendant ce sont encore une fois les automobilistes, pris en otages, qui payent le prix fort, en restant englués dans d’inextricables embouteillages… qu’on nous dit pourtant extrêmement coûteux pour la collectivité !

On en a marre !

L’immense majorité des Belges continuent à (essayer) de se déplacer en voiture, et si l’on considère que ce sont les mêmes qui alimentent les caisses de l’Etat et des différentes entités, l’association estime qu’ils ont droit au respect, et surtout celui d’être écoutés, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Les responsables politiques sont au contraire méprisants et restent sourds aux demandes et propositions des défenseurs de l’automobile et de la moto.

On a vu ce que cette attitude a engendré lors des révoltes citoyennes anti-Good Move d’Anderlecht et de Schaerbeek.

Il ne faudrait pas qu’à l’issue des prochaines élections cette attitude persiste au sein des nouvelles majorités, sans quoi la situation risquerait de gravement dégénérer, car l’exaspération est à son comble ! 

*L’ASBL Mauto Défense défend les automobilistes et les motards et gère le groupe Facebook « L’automobiliste en a marre » qui rassemble 43.400 abonnés.