Des équipes olympiques étrangères viendront-elles préparer les JO en Wallonie ?

C’était en tout cas le projet lancé par le ministre des Sports, Jean-Luc Crucke en 2022, repris depuis par Adrien Dolimont, ministre régional des Infrastructures sportives et défendu aujourd’hui par Pierre-Yves Jeholet, l’inénarrable ministre-président de la toujours très rigolote Fédération Wallonie-Bruxelles. L’idée qui avait germé dans les cervelets de nos élites wallonnes était d’offrir aux athlètes des infrastructures de haut niveau pour préparer les Jeux à proximité de Paris.

On a donc investi massivement dans l’espoir d’attirer des équipes nationales, juste avant les Jeux de Paris. Des installations où des pays viendraient s’entraîner au calme, un peu avant les compétitions… qu’on nous avait dit !

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28 infrastructures avaient été préparées ou remises à neuf :

L’athlétisme à Liège, à Nivelles et à Louvain-La-Neuve, le hockey à Wavre ou à Waterloo, la gymnastique à Malmédy, le rugby à 7 à Soignies ou encore un complexe cycliste à Antoing… 

… Pour un total de 8 millions d’euros !

Pourtant, aujourd’hui, rien ne garantit que ces infrastructures accueilleront bel et bien des athlètes olympiques puisque, de l’aveux même de Cédrick Colinet « expert » au sein de la cellule sport de haut niveau de l’Adeps, les délégations étrangères avaient déjà entamé leurs démarches avant que nos brillantes autorités wallonnes ne remettent leur offre aux organisateurs de Paris 2024 et aux fédérations concernées… Rien ne sert de courir, il faut partir à point !

A toute chose malheur est bon, ces installations flambant neuves bénéficieront aux clubs locaux et créeront des pôles wallons de développement sportif… pour du rutilantes médailles wallonnes en 2028 ?!