Le groupe parlementaire du Vlaams Belang a été vivement critiqué le 28 mars à la Chambre à la suite de nouvelles allégations concernant des compensations reçues par son premier vice-président au Parlement flamand Filip Dewinter de la part d’associations de l’espion chinois Shao Changchun. « Il y a un cheval de Troie dans notre démocratie », a pointé Wouter De Vriendt, le chef de fraction de Groen à la Chambre. Dans toute cette affaire liant le VB à la Chine, la question principale est éludée, estime ‘t Pallieterke. Elle consiste à savoir quels sont les partis politiques qui ont défendu et défendent le mieux les intérêts chinois.

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Le seul grand parti flamand qui a une position idéologique favorable à la République populaire de Chine est le PVDA-PTB. Si Raoul Hedebouw et ses camarades évitent d’exprimer ouvertement leur soutien au régime de Xi Jinping, ils ne manquent par contre jamais de dire pis que pendre des États-Unis dès que l’occasion s’en présente alors qu’à propos du sort des Ouïghours, c’est motus et bouche cousue, de peur apparemment de déclencher une nouvelle guerre froide.

Malgré leur anti-américanisme primaire, on ne peut soupçonner les pastèques (vertes dehors, rouges dedans) de Groen (et d’Ecolo) de sympathie pour la Chine communiste. N’empêche, ils servent dans une très large mesure les intérêts chinois. Déjà, d’un point de vue idéologique, les écologistes, woke dans l’âme, contribuent à la destruction massive de l’image de l’Occident. Certes, l’Open Vld et le Vooruit font volontiers leur part et ainsi le jeu de la Chine, mais Groen-Ecolo sont les protagonistes de la cause woke.

Leur appui le plus important à la Chine réside toutefois dans la décroissance, la réduction de la taille de l’économie que prône la mouvance écologiste. Elle vise à interdire le plus rapidement possible toute forme d’industrie traditionnelle en prêchant les réglementations les plus ineptes et les normes d’émission les plus strictes au monde, dont aucun concurrent chinois n’a à se soucier. La Chine en profite pour monopoliser au plus vite toutes les industries supposées écologiques et éliminer toute concurrence européenne en pratiquant un dumping subventionné par le gouvernement, tandis que l’Union européenne organise notre propre faillite. Eoliennes, panneaux photovoltaïques, voitures électriques, en noem maar op.